bieber-octroi-de-l-etre

Être soi, cela ne va pas de soi. Pour être soi, il faut que l’altérité de l’être m’accorde ma part. Et chacun, en tant qu’être humain, a sa “part d’être” à prendre. Il se trouve que l’ami peut m’aider à prendre ma part. Il peut me montrer que j’ai à être. Tous ceux qui sont de vrais amis savent cela.

Hölderlin dit que ce qui nous est propre est ce que nous apprenons le plus difficilement – alors même que cela nous est propre. Pour entrer dans un libre rapport avec ce qui nous est propre, poursuit Hölderlin, il faut passer par l’étranger. En l’occurrence, il parle des peuples, mais cela est tout aussi vrai pour chacun de nous. (…) Au départ, nous sommes toujours crispés avec ce qui nous est propre. Ce détour par l’étranger pour “s’être soi-même” ou “être à soi” correspond à la structure même de la finitude humaine. Alors que l’ego est en pleine possession de lui-même, je ne suis pas pas en possession de mon propre être. Mon être doit m’être octroyé. C’est une situation étrange, au sens littéral. C’est donc un autre qui va me faire don de ce qui m’est le plus propre? Oui ! “L’amitié (philia) est la bienfaisante faveur qui dispense à l’autre son aître” dit Heidegger dans le cours sur Héraclite – son aître : ce qui lui est le plus propre.

(..) Dans le cours sur Héraclite, Heidegger poursuit :

“L’amitié (philia) est la bienfaisante faveur qui dispense à l’autre son aître, cet aître qu’il a de telle manière que c’est grâce à cette amitié que l’aître qui en reçoit la faveur vient à fleurir en sa propre liberté.”

J’ai donc bien mon être, mais je ne l’ai pas au sens d’une possibilité véritable, c’est-à-dire avec tout le rayonnement libre que cela implique. L’ami est celui qui m’octroie cela. Le plus extraordinaire tient au fait que l’ami m’octroie quelque chose dont il n’a pas lui-même la possession. Il n’a pas notre être dans sa poche, comme s’il pouvait nous dire un beau matin “tiens, au fait”, il faut que je te donne ton être!” Non : il donne quelque chose qu’il n’a pas. Mais c’est par lui et grâce à lui que je vais y prendre part – prendre part à cela qui m’est propre.

Ainsi est structurée la finitude humaine : ce qui m’est le plus propre, je n’en ai pas la possession. C’est pourquoi Aristote écrit (Ethique à Nicomaque, VIII,2) :

“A un ami, en revanche, on dit qu’il faut souhaiter tout ce qui est bon pour être celui qu’il est en propre.”

Il le faut. Sans quoi l’ami ne reçoit pas ce qui lui est propre. Ce “falloir” est un signe de manque (en ancien français, “il faut” voulait dire “il manque”). Ce qui manque, c’est le rapport libre à ce que vous avez en propre? Vous l’avez sans l’avoir, ou, mieux, vous l’avez sans l’être pleinement. Votre part d’être vous est adressée, mais pour qu’elle soit pleinement votre partage, il faut que vous la preniez cette part – alors même que c’est la vôtre. Et l’ami, au sens le plus élevé, est celui qui vous aide à la prendre, et vous la donne en vous la montrant, car une fois encore, il n’en est pas lui-même le détenteur. Cela ne dépend plus ni d’un toi ni d’un moi – cela dépend de : être.

(…) C’est cela que veut dire Dasein chez Heidegger. Être le là : je ne vise pas, je ne me concentre pas – j’ouvre toute ma possibilité d’être pour que (cela) vienne à être et ainsi m’ad-vienne.

(…) Dans le rapport avec l’ami, vous êtes le là de ce que vous avez à être, parce que l’ami vous octroie votre ouverture à être. Sans en avoir lui-même possession, il vous l’octroie en ceci qu’il vous la montre. Telle est la finitude humaine : c’est le fait que les choses doivent nous être montrées. Et la première monstration dans laquelle j’existe, c’est la langue. elle me porte dans l’être. Ce n’est pas moi qui utilise, comme on dit la langue, mais bien plutôt elle qui me porte et me montre. Tant que nous pensons que nous nous servons de la parole, nous ne parlons pas véritablement. Tant que nous pensons que nous avons choisi notre ami, ce n’est d’une certaine manière pas encore un ami au sens le plus plein.

Hadrien France-Lanord,
S’ouvrir en l’amitié, Editions du Grand Est, 2010, p. 55-58.

Voilà le plus beau texte que j’ai pu trouver pour rendre compte de ce qu’il semble arriver: le fait d’advenir à être par et grâce à l’ami qui n’a rien demandé du tout et qui, sans l’avoir lui-même, donne la part d’être qui est la vôtre. Sorte de réveil, de sursaut, d’appel. Y a-t-il réciprocité possible ? L’auteur répond de manière sybilline (p.56) :

Réciprocité ne veut pas nécessairement dire simultanéité, au sens où cela ne se fait pas nécessairement dans le même temps chronologique – même si cela se fait dans la même maturation de temps.

Ce n’est pas la réponse que j’aurais aimé entendre. La simultanéité offrait la possibilité d’une grande explosion de bonheur et de joie partagés. Faut-il se résoudre à être éveillé à soi-même, saisi d’amour par et pour celui qui provoque cela et devoir passer son chemin ? Possible. Ou tout simplement se défaire de l’amour-fascination qui est encore projection de soi sur l’autre et non pas invitation à son éveil à être. Simultanéité ou pas, en soi, ça n’a pas d’importance. Si cela en a, c’est que le mouvement n’est pas encore libre.

Bieber-as-long-as-you-love-me

Une des plus belles chansons d’amour que je connaisse…

Tant que tu m’aimes
que peut-il m’arriver ?

Et si cela devait s’arrêter, que deviendrais-je?

Quelle étrange impression
de savoir intimement
que nous sommes faits pour un amour éternel
et expérimenter en même temps
qu’il n’est pas dans les limites humaines.

Tout amour,
s’il est beau et libre,
s’il affranchit et fait grandir,
vient d’ailleurs
et y retourne.

Surtout
ne pas se l’accaparer,
seul moyen de le faire perdurer
et d’en jouir dans la paix
et la confiance.

Beauté que l’amour !

Beauté que ce coeur qui chante
la beauté qui l’a touché.

Z- 9/6/2016

 

Justin Bieber : As long as you love me


Tant que tu m’aimes
Tant que tu m’aimes
Tant que tu m’aimes

Nous sommes sous pression
Sept milliards de personnes
dans le monde essayent
de s’intégrer
Garde le cap
Un sourire sur ton visage,
même si ton coeur est maussade
Mais bon maintenant,
tu sais chérie,
Nous savons tous les deux
que c’est un monde cruel

Mais je vais prendre mes chances
Tant que tu m’aimes
Nous pourrions mourir de faim
Nous pourrions être sans-abri
Nous pourrions être fauchés
Tant que tu m’aimes
Je serai ta platine
Je serai ton argent
Je serai ton or

Tant que tu m’ai-ai-ai-ai-ai-ai-aimes
Tant que tu m’ai-ai-ai-ai-ai-ai-aimes

Je serai ton soldat,
Combattant chaque seconde de la journée pour tes rêves,
Je serai ton sauveur*
Tu peux être ma Destiny’s Child** sur la scène, chérie

Donc ne stresse pas (ne stresse pas),
et ne pleure pas (ne pleure pas)
Oh nous n’avons pas besoin d’ailes
pour voler

Prends juste Ma main
Tant que tu m’aimes
Nous pourrions mourir de faim
Nous pourrions être sans-abri
Nous pourrions être fauchés

Tant que tu m’aimes
Je serai ton platine
Je serai ton argent
Je serai ton or

Tant que tu m’ai-ai-ai-ai-ai-ai-aimes
Tant que tu m’ai-ai-ai-ai-ai-ai-aimes

Je ne sais pas si ça a du sens mais
Tu es mon hallelujah
Donne-moi une heure et un lieu,
je te donnerai un rendez-vous
Je vais voler jusqu’à toi,
je t’y rencontrerai
Tu sais que je t’es à moi
Nous, la confiance,
Des choses que je ne peux épeler sans toi

Maintenant nous sommes au sommet du monde
Parce que c’est juste comme ça…
(comme ça…)
Tu disais
“le ciel est la limite”
Et maintenant le ciel
est notre point de vue
(notre vue!)
Maintenant nous sortons comme… Woah !
(oh mon Dieu !)
Les caméras sont pointées vers toi,
demande-moi quel est le meilleur profil
Je reculerai et pointerai vers toi, toi, toi
Toi, toi avec avec qui je me dispute
Je me sens comme si j’avais besoin
d’une nouvelle fille avec qui me prendre la tête
Mais l’herbe n’est pas toujours plus verte ailleurs
Elle est verte là où tu l’arroses
Donc je sais, nous avons des problèmes bébé,
c’est vrai, c’est vrai, c’est vrai
Mais je préfère travailler sur ça avec toi
Que d’avancer et de commencer avec quelqu’un d’autre

Tant que tu m’aimes
Nous pourrions mourir de faim
Nous pourrions être sans-abri
Nous pourrions être fauchés
Tant que tu m’aimes
Je serai ton platine
Je serai ton argent
Je serai ton or

Tant que tu m’ai,ai,ai,ai,ai,ai,aimes
Tant que tu m’ai,ai,ai,ai,ai,ai,aimes
Tant que tu m’ai,ai,ai,ai,ai,ai,aimes
Tant que tu m’ai,ai,ai,ai,ai,ai,aimes
Tant que tu m’ai,ai,ai,ai,ai,ai,aimes

Tant que tu m’ai,ai,ai,ai,ai,ai,aimes
(C’est tout ce que je veux)
Tant que tu m’ai,ai,ai,ai,ai,ai,aimes
(Ne t’en va pas)
Tant que tu m’ai,ai,ai,ai,ai,ai,aimes

 

As long as you love me
As long as you love me
As long as you love me

We’re under pressure,
Seven billion people
in the world
trying to fit in
Keep it together,
Smile on your face even though
your heart is frowning (frowning)
But hey now (hey now),
you know, girl (know girl),
We both know it’s a cruel world

But I will take my chances
As long as you love me
We could be starving, we could be homeless,
we could be broke
As long as you love me
I’ll be your platinum,
I’ll be your silver,
I’ll be your gold

As long as you lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-love me (love me)
As long as you lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-love me (love me)

I’ll be your soldier,
Fighting every second of the day for your dreams, girl
I’ll be your Hova*
You could be my Destiny’s Child** on the scene girl
So don’t stress (don’t stress), don’t cry (don’t cry), we
don’t need no wings to fly

Just take my hand
As long as you love me
We could be starving, we could be homeless, we could be
broke

As long as you love me
I’ll be your platinum, I’ll be your silver, I’ll be your
gold

As long as you lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-love me (love me)
As long as you lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-love me (love me)

Yo, B-I-G
I don’t know if this makes sense, but you’re my hallelujah
Give me a time and place, and I’ll rendezvous it, I’ll fly
you to it,
I’ll beat you there
Girl you know I got you
Us, trust…
A couple of things I can’t spell without ‘U’

Now we are on top of the world,
’cause that’s just how we do
(do it)
Used to tell me,
“Sky’s the limit”,
now the sky’s our point of view
(view)
Man now we stepping out like,
“Whoa” (Oh God)
Cameras point at you,
Ask me what’s best side
I stand back and point at you
You, you the one that I argue with, I feel like I need a new
girl to be bothered with,
But the grass ain’t always greener on the other side,
It’s green where you water it
So I know we got issues baby true, true, true,
But I’d rather work on this with you
Than to go ahead and start with someone new

As long as you love me
As long as you love me (love me yeah yeah yeah)
We could be starving, we could be homeless, we could be
broke
As long as you love me
I’ll be your platinum (platinum), I’ll be your silver, I’ll
be your gold
As long as you
lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-love me
As long as you
lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-love me
As long as you
lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-love me (I’ll
be your silver, I’ll be your gold)
As long as you lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-love
As long as you love, love, love, love me
As long as you love me (that’s all I want baby)
As long as you love, love, love, love me
As long as you love, love, love, love me (please don’t go)
As long as you love me
As long as you love me

*Hova: contraction de Jéhovah – Dieu – Justin Bieber fait allusion au parcours de Jay-Z & Beyoncé (“Destiny ‘s Child sur la scène”) Hova est le surnom que Jay-Z s’était donné et qui est un dérivé de Jehovah, Jay-Z est surnommé le ‘dieu’ et ‘sauveur’ du rap.
** ancien groupe de Beyoncé, petie-amie de Jay-Z

Source paroles et traduction : www.paroles-musique.com et www.lacoccinelle.net

Justin-Bieber-Heart-justin-bieber-

C’est peut-être absolument déplacé ou  impertinent,
mais je n’ai aucun problème à entendre une chanson à plusieurs niveaux
et sublimer les paroles telles que je les ressens.

Qui que tu sois, toi qui m’aimes vraiment,
ami, amoureux, Seigneur,
Oui,
aime-moi comme tu le fais si bien.
J’ai besoin de cet amour,
Il me construit, il me fait vivre.

Sans lui, je ne suis rien.
Il est le soleil, l’air, la pluie, le vent
qui me permettent de sortir de terre
et d’oser apporter mon parfum à ce monde.

Aime-moi,
Juste ça.
Aime-moi comme tu le fais si bien.

Ne te dérobe pas,
je ne te prendrai rien.

Tu as tellement d’amour disponible
que tu peux répandre autour de toi,
et moi, j’en manque tant,
pour continuer
à m’éveiller.

Toi qui prétends m’aimer,
aime-moi bien,
aime-moi vraiment.

Love-me like you do.
Aime-moi comme tu fais,
aime-moi comme tu sais,
aime-moi comme tu m’aimes.

Love-me like you do.

Z- 7/6/2016

 

Justin Bieber : Love-me like you do


Aime-moi comme tu fais
Aime-moi comme tu fais
Comme tu fais
Serre-moi fort et ne me lâche pas

Que puis-je faire
Lorsque tu m’aimes comme tu fais ?
Comme tu le fais,
Serre-moi fort et ne me lâche pas

Bébé, bébé, bébé
Apprends-moi, apprends-moi, apprends-moi
Montre-moi, montre-moi, montre-moi
Le chemin vers ton coeur

Oh mon bébé, bébé
Je t’en supplie chérie, chérie
Mets-moi au centre (de l’univers)
C’est là que je m’envole

Uh, oh
J’aime comment tes yeux
complètent tes cheveux
Comment ce jean va
me faire te fixer du regard
Promis ! Je serai là pour toujours,
je le jure
Nos corps se touchent pendant que tu…

M’aimes comme tu fais,
M’aimes comme tu fais,
comme tu fais
Serre-moi fort et ne me lâche pas

Que puis-je faire
Lorsque tu m’aimes comme tu fais ?
Comme tu fais,
serre-moi fort et ne me lâche pas

Bébé, bébé, bébé,
Laisse-moi, laisse-moi, laisse-moi,
laisse-moi, laisse-moi, laisse-moi,
Etre tout ce que tu désires

Mon doux bébé, bébé
Je t’en supplie chérie chérie,
Emmène-moi au sommet maintenant
Et je t’emmènerai plus haut, oh oh

J’aime comment tes yeux
complètent tes cheveux
Comment ce jean va
me faire te fixer du regard
Promis ! Je serai là pour toujours,
je le jure
J’embrasse ton cou pendant que tu…

M’aimes comme tu fais
M’aimes comme tu fais,
Comme tu fais
Serre-moi fort et ne me lâche pas

Que puis-je faire
Lorsque tu m’aimes comme tu fais ?
Comme tu fais,
Serre-moi fort et ne me lâche pas

D’accord, ok
Juste là, comme ça
Parce que quand tu m’aimes, je peux le ressentir
Quand ton cœur bat, je peux l’écouter

Sois tranquille, ne dis rien
Ne dit pas non, chérie, car je suis tout à toi
Aime-moi comme tu fais mais laisse-moi parler le premier
Ecoute ces mots, juste là

Aime-moi comme tu fais,
aime-moi comme si c’était nouveau
Aime-moi comme tu m’aimes
Comme s’il n’y avait plus rien a perdre
Nous monterons dans un van, si tu veux voyager
Nous sauterons dans un lit, si tu veux dormir un peu
Chaussures Louis Vuitton, regarde-moi, fais-le
J’ai beaucoup de secrets, bébé,
peux-tu deviner les indices?
Et si tu avais le choix,
Je sais ce que tu choisirais,
Tu me choisirais moi, n’est-ce pas?

Aime-moi comme m’aimes
Aime-moi comme tu m’aimes,
comme tu m’aimes
Aime-moi fort et ne me lâche pas

Que puis-je faire
Lorsque tu m’aimes comme tu fais ?
Comme tu fais,
Aime-moi fort et ne me lâche pas

Que puis-je faire, faire, faire?
Aime-moi comme tu fais, tu fais,
comme tu fais
Aime-moi fort et ne me lâche pas

Que puis-je faire
Lorsque tu m’aimes comme tu le fais
Comme tu le fais,
aime-moi fort et ne me lâche pas,

Non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, ouais

Oui, aime-moi comme tu le fais, fais, fais, fais, fais
Hmn, aime-moi comme tu le fais, fais, fais…
Yeah, yeah

 

Love me like you do
Love me like you do
Like you do
Hold me tight and don’t let go

What am I to do
When you love me like you do?
Like you do
Hold me tight and don’t let go

Baby, baby, baby
Teach me, teach me, teach me
Show me, show me, show me
The way to your heart

 

Oh, my baby, baby
I’m begging, lady, lady
Put me in the middle
That’s right where I’ma start

Uh, oh
I like how your eyes
complementing your hair
The way that them jeans fit
is making me stare
Promise, I’ll be here forever,
I swear
(Our bodies touching while you)

Love me like you do
Love me like you do
Like you do
Hold me tight and don’t let go

What am I to do
When you love me like you do?
Like you do
Hold me tight and don’t let go

Baby, baby, baby
Let me, let me, let me
Let me, let me, let me,
Be all you desire

Pretty baby, baby
I’m begging lady, lady
Take me to the top now
And I’ll take you higher

I like how your eyes
complementing your hair
The way that them jeans fit
is making me stare
Promise, I’ll be here forever,
I swear
(Kissing on your neck while you)

Love me like you do
Love me like you do
Like you do
Hold me tight and don’t let go

What am I to do
When you love me like you do?
Like you do
Hold me tight and don’t let go

Alright, ok
Right there, that way
‘Cause when you love me, I can feel it
When your heart beats, I can hear it

Be glad, don’t say a word
Don’t say no, girl, I’m all yours
Love me like you do but let me go first
Listen to these words right here

 
 

Love me like you do, love me like it’s new
Love me like you love me, like there’s nothing left to lose
We’ll hop up in a benz, if you’re tryna cruise
Hop up in the bed, baby, if you’re tryna snooze
Louis V. shoes, look at me, do it
Got a lot of secrets, baby, can you guess clues?
And if you had a choice I know what you’d choose
(You’d choose me, right?)

 
 

Love me like you do
Love me like you do
Like you do
Love me tight and don’t let go

What am I to do
When you love me like you do?
Like you do
Love me tight and don’t let go

What am I to do do do?
Love me like you do, you do
Like you do
Love me tight and don’t let go

What am I to do
When you love me like you do?
Like you do
Love me tight and don’t let go

No no no no, no no no no no no no no no no, yeah.

Love me like you do, do, do, do, do
Love me like you do, do, do, do, do, do, do…
Yeah, yeah…

bieber-revelation

« Dieu a trouvé bon de révéler en moi son Fils, pour que je l’annonce parmi les nations » (Ga 1, 15-16)

Quelle curieuse formule emploie Saint Paul pour parler de sa conversion : “Dieu a trouvé bon de révéler en moi son Fils”. Il ne parle pas d’apparition extérieure ou de vision mais de révélation. Verbe apocalipto, en grec : révéler, dévoiler, comme dans Apocalypse (dévoilement).

En moi. Révéler en moi.

Le Christ se révèle en moi….

Il y a à penser, à méditer, à recevoir, là.
Suis-je bien à l’écoute du Christ qui se révèle en moi?

S’il y est, y suis-je?
Il y est. Y suis-je ?

Z – 7 juin 2016