Le toucher, une tendre promesse, un instant qui fait oublier le temps. Peau contre peau, un murmure de nos âmes, se connectant dans la danse des sens.

Le monde disparaît, il y a juste nous ici, dans ce moment qui rassemble tout. Le toucher, un poème sans mots, qui nous emmène plus profondément que nous ne le pensions.

Et quand on doit partir, il reste en nous, une touche de magie qui nous accompagne. Le toucher, don de la vie, qui nous montre que nous sommes vivants.

Flo

Texte original en anglais sur le blog de Florian Teurer

Photo : vue sur le blog lovebetween2men.tumblr.com

Et s’il s’avère que je passe
par toi
pour me trouver, moi,
c’est qu’il y a en toi
quelque chose de moi
que le soi, l’être universel,
a probablement déposé là,
quelque chose de commun
qui nous met chacun sur notre route,
– peut-être la même.

Pour un soir, un jour, pour la vie,
voilà de l’eau et du pain,
voilà de la substance, de l’esprit,
pour continuer chacun son chemin.

C’est un peu comme une carte au trésor.
Tu cherches, tu trouves, tu t’extasies,
tu partages ou tu gardes pour toi.

Tu t’ouvres à toi-même,
et l’autre est là
qui s’ouvre à lui-même aussi
peut-être.

Un jour,
j’ai rencontré celui qui m’a éveillé
à l’amour.
Il m’a laissé aller,
Il a pris son propre chemin.
Mais, quelque que part en moi,
il s’est créé un espace
que rien d’autre n’a pu combler depuis.

Le lieu de notre rencontre,
le lieu où se rencontrer soi
et rencontrer l’autre
sont la même chose.

Un espace qui reste ouvert.
Tant mieux si d’autres en profitent.
Mais toi, l’ami qui a ouvert cet espace,
tu y es éternellement
le bienvenu.

Z – 20/05 et 31/05/2024
(Ce texte prolonge le précédent).

Photo : Carlos Santollala et John Tuite photographiés par Ruben Tomas dans le magazine Behind the blinds (août 2015).

La quête infinie de soi vers soi.
Une quête qui est un retour à soi.

Mais comment retrouver le Soi
quand il ne s’est pas encore confronté
à la diversité et la différence
comme hors de Soi ?

Alors le Soi s’expériencie
à la fois là comme partout,
partout étranger
et incomplet
à soi.

Être partout et être là.
Revenir à soi,
être ici.
Voilà le chemin.

Z – 20/05/2024

Sur la photo : Devin Moorman, modèle pour l’agence DTM

La Pentecôte, c’est bien ça.
Accueillir l’esprit inclusif de Dieu,
cet esprit qui intègre toutes les dimensions de l’humanité
et nous envoie témoigner qu’elles sont aimées de Dieu.

Cet Esprit qui, nous ayant saisi,
nous envoie témoigner de cette Bonne Nouvelle
d’un amour inconditionnel.

Inconditionnel.
Sans conditions…
Faut expliquer ?

Z2- 19/06 2024

Source photo : Diverses sources pour cette photo (laquelle est l’originale?) dont celle-ci (cliquer ici).

Aj Neu

En ce temps-là, les yeux levés au ciel, Jésus priait ainsi :
“Père saint, garde mes disciples unis dans ton nom
le nom que tu m’as donné,
pour qu’ils soient un,
comme nous-mêmes.”
(Jn 17,11b)

Ton nom, le nom que tu m’as sonné, que nous soyons unis en ce nom…
Quel autre nom que le seul, magistral, que Dieu veut bien nous donner dans la Bible:
Je suis.
J’étais, je suis, je serai.
J’étais celui que je suis.
J’étais celui que je serai.
Je suis celui que j’étais
Je suis celui que je serai
Je serai celui que je suis
Je serai celui que j’étais.
Je suis.

Impossible de me limiter
dans un nom ou un concept.
Je suis.

Ce nom imprononçable
que Dieu donne à Moïse
exprimé dans ce temps inaccompli
qui fait qu’on peut le traduire dans tous les sens.
Je suis, j’étais, je serai.
Permanence dans l’impermanence.
Souffle de vie qui ne s’éteint jamais.

Être de ton être,
et tu ne le sais pas.

Jésus le sait.
Il participe de ce nom,
Il se reçoit de ce nom qui est également action :
“Je suis”,
dépassant les frontières du temps et de la création,
dépassant aussi les limites de nos pauvres rationalisations.

Jésus,
premier d’entre nous à se revoir de “Je suis”,
à s’accueillir comme vivant dans ce nom, par ce nom.

Et nous,
pauvres humains qui courrons de-ci de-là
à la recherche du bonheur,
à la recherche d’une continuité, d’une assurance, d’une permanence…

Nous sommes simplement invités
à entrer dans ce mouvement de “Je suis”,
ce mouvement d’amour qui a commencé avant nous
– avant notre existence terrestre,
et qui se prolongera au-delà.

Juste,
accueillir le “Je suis”
et le laisser se déployer
en nous.

Sois,
bon sang !
Qu’attends-tu ?

Z. 12 mai 2024

Photo : Aj Neu, modèle chez Soul Artist Management