Et tout à coup,
C’est le calme.
Immense,
Présence,
Silence.
Cela ressemble
à cette mer étale
des marées sans vent.
Le temps arrêté,
L’air en suspens
Le clapotis des vagues
A peine perceptible.
Le calme.
Pas une tranquillité factice,
Pas un endormissement,
Pas un rêve même éveillé.
Le calme.
Qui prend le corps,
Curieusement le réveille
Mais sans douleur,
avec une infinie douceur.
Et au cœur de ce calme,
Comme une présence,
LA présence.
Je suis vivant,
Mon corps redit
Des émotions enfouies.
Une onde jaillit,
D’un tréfonds jusque-là occulté,
Douce, silencieuse.
Mon corps se réveille.
Je me sens bien.
Calme, si calme.
Hara.
_
Zabulon – 29/09/2015
Pingback: Cristianos Gays » La Calma
Bonjour,
Je tenais à vous féliciter pour cet article sur le calme. J’ai apprécié la façon dont vous avez réussi à nous transporter dans votre univers paisible et serein. Votre description du calme et de ses bienfaits m’a beaucoup inspiré et donné envie d’en apprendre davantage sur ce sujet. J’aimerais beaucoup savoir comment vous avez appris à cultiver cette paix intérieure et comment vous l’entretenez au quotidien. Merci pour cet article inspirant et à bientôt j’espère pour échanger sur ce sujet.
Bien cordialement.
Bonjour et merci pour ce commentaire.
Mais pour ce qui est de votre question, je crains de ne pas savoir répondre.
Pour ce qui me concerne, cette expérience n’est pas régulière. Pour que je puisse mettre des mots dessus, c’est donc qu’elle survient après une période de non-calme, qui n’est pas forcément de l’agitation mais plutôt comme un combat intérieur pas forcément conscientisé. Puis tout à coup ce combat semble résolu, terminé, sans que je sache forcément comment ou pourquoi. Un synonyme du calme pourrait être la paix, bien que je dise cela maintenant alors que ce n’est pas le mot que j’ai choisi dans l’instant où j’ai décrit cet état intérieur de calme. En tout cas, je ne sais pas expliquer comment cela s’est produit, je le constate juste aux moments (trop rares !) où il se produit. Une dernière chose : ce calme ne vient pas de l’extérieur, il se produit en moi et me dépasse littéralement, il surgit tout à coup sans bruit, sans heurt, sans prévenir, comme le soleil qui transparaît d’un coup à travers les nuages. Il est en moi et, à tort ou à raison, il n’est pas de moi. Ce pourquoi je parle aussi de présence. Il est présence qui apaise tout.