calme-mer-etale

Et tout à coup,
C’est le calme.

Immense,
Présence,
Silence.

Cela ressemble
à cette mer étale
des marées sans vent.

Le temps arrêté,
L’air en suspens
Le clapotis des vagues

A peine perceptible.

Le calme.

Pas une tranquillité factice,
Pas un endormissement,
Pas un rêve même éveillé.

Le calme.

Qui prend le corps,
Curieusement le réveille
Mais sans douleur,

avec une infinie douceur.
Et au cœur de ce calme,
Comme une présence,

LA présence.

Je suis vivant,
Mon corps redit
Des émotions enfouies.

Une onde jaillit,
D’un tréfonds jusque-là occulté,
Douce, silencieuse.

Mon corps se réveille.
Je me sens bien.
Calme, si calme.

Hara.

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Zabulon – 29/09/2015