confiance

Il vous faut à chaque instant décider de faire confiance à cette voix qui vous dit : « Je t’aime. Je t’ai tissé dans le ventre de mère. »

Cesse d’aller et venir. Reviens plutôt vers Dieu et aie confiance qu’Il te donnera ce dont tu as besoin.

Aussi loin qu’il t’en souvienne, tu as voulu plaire  tout le monde, en comptant sur les autres pour te donner une identité. Il te faut maintenant accepter de ne plus chercher tes propres solutions et avoir confiance que Dieu te suffira en toutes choses.

L’essentiel est de croire avec confiance qu’en toutes circonstances, Dieu est avec toi et qu’Il t’accordera ce dont tu as vraiment besoin.

 

Henri Nouwen, La Voix intérieure de l’Amour.

Source image : Instagram/Georges Petrequin

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Nous aspirons tous à rentrer à la maison,
dans un lieu où nous ne sommes jamais allés,
un lieu moitié-souvenu et moitié-imaginé
dont nous avons seulement des aperçus
de temps en temps.

Communauté.

Quelque part, il y a des êtres
à qui nous pouvons parler avec passion
sans que les mots restent coincés dans nos gorges.

Quelque part un cercle de mains s’ouvrira pour nous recevoir,
des yeux s’illumineront à notre arrivée, des voix célébreront avec nous
chaque fois que nous entrerons dans notre propre puissance.

Communauté signifie force qui rejoint notre force
pour faire le travail qui a besoin d’être fait,
des bras pour nous tenir quand nous chancelons.

Un cercle de guérison. Un cercle d’amis.

Quelque part où
nous pouvons être libres.

Starhawk

N.B Starhawk est une écrivaine américaine, militante du néopaganisme et de l’écoféminisme, très engagée pour la paix et la non-violence. Elle se définit elle-même comme une “sorcière”, mais pour comprendre dans quel sens elle emploie ce mot, voir l’intéressante chronique publiée sur peripheries.net : la sorcière, c’est l’incomprise, celle qui est mise à distance à cause de son pouvoir ou sa connaissance qui ne trouvaient sens que dans un monde qu’on a fait disparaître et qui désormais fait peur ou dérange.

Source texte : Communification

Source photo : groupe d’improvisation théâtrale sur youjustmademylist

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Les deux ou trois fois où j’ai fait l’amour dans ma vie

Un très beau témoignage qui fait réfléchir sur l’amour. Aimer et faire l’amour, faire l’amour et prendre du plaisir… Ce n’est pas la même chose. Finalement, dans une vie, quand on considère les moments de tendresse humaine, quels ont été les vrais moments d’amour ?

De retour d’un séminaire de quelques jours sur l’amour et la sexualité dans le couple, je réalise que je n’ai pas du faire l’amour plus de deux ou trois fois dans ma vie.

C’est à la fois un choc et un soulagement.(…)

C’est un choc, et c’est également un soulagement. C’est comme si les pièces d’un puzzle se mettaient en place. Ce qui n’était qu’impressions vagues, qu’intuitions impossibles à formuler, devient clair. Je comprends consciemment ce que quelque chose en moi avait pressenti. Je comprends pourquoi l’amertume, la déception, la frustration, l’envie d’union qui s’émousse avec le temps; je comprends pourquoi et comment la sexualité, au lieu de rapprocher les amants, ne fait que les éloigner l’un de l’autre. (…)

Et je ressens une immense gratitude pour les deux ou trois fois où j’ai fait l’amour dans ma vie. Sans l’empreinte de ces moments merveilleux, sans leur altitude, je n’aurais jamais pris la mesure de la médiocrité des autres fois, je me serais raconté que si, c’était bien, j’aurais nié la sourde présence de la souffrance.

Et pourtant, n’avons-nous pas tous fait cette expérience troublante de vivre avec un ami, avec une amie, des instants d’unité, des instants d’intimité tels que nous n’en n’avons peut-être jamais connu avec notre mari, notre femme, notre amant, notre maîtresse? Ces instants magiques où toute distance est abolie, où la joie est à la fois intense et profondément paisible, où nous nous sentons totalement avec l’autre et en même temps si profondément en nous-mêmes. Ces instants qui nous laissent libres, complets, où quand chacun part de son côté, il n’y a ni manque ni éloignement; rassasiés, satisfaits, entiers, reliés. Nous ne nous sommes pas touché, pas effleuré, et pourtant…

Dans mon expérience, ce qui a induit ces instants d’intimité, de reliance en soi avec l’autre, ça a été d’être totalement nus l’un avec l’autre. Pas la nudité des corps, pas le retrait des vêtements, la nudité des âmes, le retrait des armures. Nus l’un avec l’autre, partageant ouvertement ses joies et ses peines, ses attentes, ses déceptions, son coeur brisé, ses sentiments, ses sensations, ses pensées, ses interprétations, chacun laissant l’autre lire en soi comme dans un livre ouvert, sans étalage, sans pudeur, dans la simplicité. C’était à l’occasion d’une thérapie de groupe, d’un séminaire de libération émotionnelle, c’était en faisant le Travail. C’était un ami venant vers moi le coeur brisé, désespéré, toutes protections abattues. C’était l’humain, nu.

Didier Havé

L’intégralité de ce beau témoignage, intitulé Les deux ou trois fois où j’ai fait l’amour dans ma vie, est sur lespaceducouple.com

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Rire, c’est risquer d’être pris pour un imbécile.

Pleurer, c’est risquer de paraître sentimental.

Aller vers les autres, c’est risquer de devoir s’engager.

Exposer ses sentiments, c’est risquer de révéler son véritable soi.

Faire part de ses idées, nos rêves, devant une foule, c’est risquer le rejet.

Aimer, c’est risquer de ne pas être aimé en retour.

Vivre, c’est risquer de mourir.

Espérer, c’est risquer la déception.

Essayer, c’est risquer l’échec.

Mais les risques doivent être pris, car le plus grand danger dans la vie est de ne rien risquer.

Ceux qui ne risque rien, ne font rien, n’ont rien, et ne deviennent rien.

Ils peuvent éviter la souffrance et la douleur du moment présent, mais ils n’apprendront pas, ne ressentiront rien, ne changeront pas, ne grandiront pas, n’aimeront pas, ou ne vivront pas.

Enchaîné par la peur, ils sont des esclaves ayant perdu leur liberté.

Seule une personne qui risque est libre.

Le pessimiste se plaint du vent ;

L’optimiste espère qu’il change ;

Et le réaliste ajuste ses voiles.

Paulo Coelho, L’alchimiste, 1988

[(Source A D-V)]

 

Source : anotherdaylight.wordpress.com (site fermé)- Envies d’ailleurs, Besoins d’ici – 3 mars 2014 (déjà reproduit en espagnol sur cristianosgays)

jake-sims-denudation

denudation

Il faut partir à sa découverte
et s’engendrer.

Nous naissons physiquement
et nous avons à naître ontologiquement.

Tant qu’on n’a pas pris conscience
d’une manière extrêmement intense,
vivante,
des recès de sa psyché,
on n’a pas fait ce travail de dénudation
qui prépare la venue de la seconde naissance.

Charles Juliet

Source photo : Jake Sims