Je n’en finis pas
d’explorer
la poésie de
Ash
Le lire
et le relire
me sentir
vivant
à travers
ses cris
ses pleurs
ses maux
ses mots
ses émotions
Ses cris
de souffrance
de misère
de galère
de révolte
et d’amour
Et d’amour
Et d’amour
Un homme
Un garçon
devenu homme
qui m’apprend
l’humanité
Je suis qui moi
avec mes larmes
de riche
qui a peur
de pas être aimé
alors
que j’ai tout
sauf le courage
d’être
Je vois Ash
Je lis Ash
la vie de Ash
l’abandon
le rejet
la rue
la misère
les galères
le racisme
et cette putain
d’envie de vivre
qui prend aux tripes
même
quand c’est un cri
même
quand ça fait mal
même
quand
ça fait se rejeter
Par peur de s’abimer
probablement
Enfin
c’est ce que je me dis
pour m’expliquer
que Ash
un jour
n’a plus voulu de moi
Je dirai un jour
je crois
combien c’est ma faute
combien j’étais bête
combien j’étais nul
– vraiment ! –
et combien je l’aime encore
peut-être aussi
sans jamais
l’avoir rencontré.
Ash,
quand je te lis
quand je vois ta vie
tes cris, tes larmes, tes amours
mais aussi
tes combats
contre l’injustice, l’irrespect, l’indifférence
ta jeunesse insolente
et ta liberté
que tu nous balances à la figure
pour secouer tous les conformismes
et créer à nouveau
le monde
Ahhhh tes jugements parfois
si proches d’une explosion
et que tu retiens
comme pour rester
humain
Comment tu fais
ami
pour transformer
en bon
tout le mal
qu’on t’a fait ?
Cette putain de résilience
si magnifique
et si désarmée…
Ash
quand je te lis
quand je vois ta vie
ce que tu en fais
ce que tu en dis
ce que tu nous offres
je m’émerveille
de l’humanité.
– Vous qui passez et le connaissez,
dites-lui bien qu’il doit continuer,
qu’il doit puiser encore et encore
dans ce puits sans fond
d’où jaillissent
les cris,
la vie
la poésie.
Tu nous réveilles, poète,
tu nous réveilles.
Ash
Merci !
Z- 9/5/2025
Photo : Timur Simakov. Un ami commun, en quelque sorte.
merci à vous sentinelle
pour votre don modulé,
en de si fines dentelles
recouvrant l’être adulé…
Déclarations
Puiser au fond de sa vie
en instants de rencontre,
L’ivresse des mots dits contre
L’oubli, quand le temps sévit,
Ce sont des messages banals
de les entendre souvent,
On pense tenir le moment
De notre victoire finale,
Mais combien est lointaine
La certitude de sentir,
Dans l’écho du souvenir
Une espérance pleine,
Pourtant on fait des poèmes
Où chaque rime se compare,
À l’éclat tournant d’un phare
Pour guider celui qu’on aime,
Puis la tempête se calme
là quelque chose émerge,
Et même sur la berge
L’attente paraît alme,
De cette immobilité
L’amour se révèle enfin,
On le suit par son parfum
Et son inventivité,
Il est dans la narration
Ce qui se laisse deviner,
Soit un acquis, soit l’inné
dans l’art, des déclarations…
C’est joli ce que tu écris.
Pour ma part, j’ai abandonné les rimes depuis belle lurette. Trop formel et contraignant pour moi.
les rimes sont comme les épices
elles révèlent en quelques sorte
le relief de nos phrases mijotées !