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Les vies humaines dépendant des circonstances. Il n’est pas nécessaire de rejeter l’activité et de rechercher le calme. Videz-vous à l’intérieur, et à l’extérieur soyez harmonieux. Alors, en paix, vous avancerez au milieu de l’activité frénétique du monde.

Engo Kokugon, (1063–1135).

source image : jj-tryskel.hautetfort.com, formidable composition associant la chanson “La foule, interprétée par Edith Piaf et des photos représentant la composition de de tours humaines.

source texte : proposé par Federico Dainin Jôkô San

souffrance-sadness

DERNIERE DANSE par Indila

Oh ma douce souffrance,
Pourquoi s’acharner tu recommences
Je ne suis qu’un être sans importance
Sans lui je suis un peu “paro”,
Je déambule seule dans le métro
Une dernière danse
Pour oublier ma peine immense
Je veux m’enfuir, que tout recommence
Oh ma douce souffrance!

Je remue le ciel le jour, la nuit.
Je danse avec le vent la pluie.
Un peu d’amour, un brin de miel,
Et je danse, danse, danse, danse, danse, danse.
Et dans le bruit, je cours et j’ai peur
Est-ce mon tour?
Vient la douleur…
Dans tout Paris, je m’abandonne
Et je m’envole, vole, vole, vole, vole…

Que d’espérance!
Sur ce chemin en ton absence,
J’ai beau trimer, sans toi ma vie n’est qu’un décor qui brille, vide de sens

Je remue le ciel le jour, la nuit
Je danse avec le vent la pluie
Un peu d’amour, un brin de miel,
Et je danse, danse, danse, danse, danse, danse.

Et dans le bruit, je cours et j’ai peur
Est-ce mon tour?
Vient la douleur…
Dans tout Paris, je m’abandonne
Et je m’envole, vole, vole, vole, vole

Dans cette douce souffrance
Dont j’ai payé toutes les offenses,
Ecoute comme mon cœur est immense.
Je suis une enfant du monde.

Je remue le ciel le jour, la nuit,
Je danse avec le vent, la pluie.
Un peu d’amour, un brin de miel,
Et je danse, danse, danse, danse, danse, danse
Et dans le bruit, je cours et j’ai peur.

Est-ce mon tour?
Vient la douleur…
Dans tout Paris, je m’abandonne
Et je m’envole, vole, vole, vole, vole.

Indila (Dernière Danse – Album: Mini World – 2014)

[source:principekamar]

Rapanui-s-naked-office

Drôle d’histoire.

Cela commence par une idée idiote de la télévision.

Quelqu’un – un expert ! – viendrait nu dans l’entreprise pour améliorer la production,

et la télévision filmerait le processus.

 

Etre nu au bureau, the naked office.

 

Les employés de cette jeune entreprise, libres, décomplexés disent oui.

Voilà une occasion de mettre leur travail orienté à la fois sur la mode et l’eco-conception.

S’il faut se mettre nu pour faire réfléchir à la provenance de nos vêtements,

la manière dont ils sont fabriqués,

s’ils respectent ou non l’environnement,

quelle importance ?

Le CHrist sur une patène du IVè siècle

source : El Pais

Et si le Christ n’avait jamais été barbu ?

Nous avons tellement l’habitude de le voir représenté de la même manière, front haut haut, grands yeux, nez aquilin, petite bouche, petites lèvres et barbu… au point que l’ensemble de l’iconographie s’est emparée de ce modèle. On retrouve également l’image d’un Christ barbu sur le Saint Suaire de Turin.

Icône de l'atelier Saint François
La découverte récente d’une patène du IVème siècle en Espagne nous montre un Christ glabre, cheveux courts et vêtu d’une toge: gravé sur une coupelle de verre datant du 4e siècle, ce Christ retrouvé en Espagne est l’une des plus anciennes représentations de la figure fondatrice du christianisme. Les spécialistes estiment que la patène  a dû être fabriquée à Rome ou à Ostie.
Christ glabre2

 

Cette représentation de Jésus , imberbe, en toge romaine, étonne parce qu’elle n’est pas habituelle mais elle ne suffit pas à invalider une longue tradition continue qui est, elle aussi, très ancienne, et puise ses sources dans les coutumes d’Israël et les usages du temps.

Pour le Talmud, « la barbe est l’ornement de l’homme » et l’imberbe est considéré comme eunuque. Mais, par nécessité sociale,  les rabbins autorisaient à se raser ceux qui devaient fréquenter les romains. On peut imaginer la même chose des premiers chrétiens d’origine juive.

Par ailleurs, il existe  d’autres représentations artistiques de Jésus, imberbe et présenté comme le bon pasteur à la manière de Hermès et son troupeau. Probablement, une manière de s’inculturer dans la société gréco-romaine. L’usage  dans les représentations du visage du Christ n’était donc pas si unanime au départ qu’il le paraît aujourd’hui..

Au minimum, cette patène montre l’effort d’inculturation des chrétiens et l’annonce d’un Evangile qui concerne tous les hommes indépendamment de leur culture. Qu’en est-il pour aujourd’hui ?

source en français : www.express.fr
source en espagnol : www.elpais.com

Deux hommes une femme

 

Deux hommes, une femme.

 

Qu’est-ce qui les sépare?
Qu’est-ce qui les différencie ?

Est-ce le sexe,
le genre,
le vêtement,
la convenance ?

Est-ce la religion ?
La culture,
l’éducation,
l’histoire,
la conception du monde,
de l’homme,
de sa liberté?

 

Deux hommes, une femme.
Rien ne les sépare.

Ils sont là ensemble,
au même moment,
dans le même lieu…

 

Deux hommes, une femmes.
Qu’est-ce qui les rassemble ?

La liberté et le respect.

Liberté des enfants de Dieu.

 

Zabulon

 

 

 

 

[source photo : http://argoul.com – sexe insolite à Paris – jardin des Tuileries]