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«Wayfaring Stranger» par Ed Sheeran

Revenir…
Voilà une belle chanson issue du folklore américain du début du XIXè siècle, admirablement reprise par Ed Sheeran. Elle évoque ce thème biblique, éternellement humain : je suis un étranger sur cette terre, je vais revenir à la maison. Relu par les esclaves noirs américains, c’était l’espoir christianisé de trouver un jour une terre de retour, Afrique ou Terre Promise. Mais ce serait limité que de s’arrêter là. L’esprit les mots sonnent comme d’autres chants bibliques ou comme le fameux “Return Again” dont nous avons déjà parlé ici, ou encore dans le retour à la maison de Drake, interprété par Nathan Hawes.

Revenir…
Consciemment ou pas, volontairement ou pas, nous sommes partis. Nous savons être en exil. Nous devons revenir. Et ce n’est pas vraiment en un lieu qu’il nous faut revenir. C’est à l’Être. Revenir, cela commence par revenir à nous-même, non pas dans une tentative égoïste de toute-puissance mais dans un acte d’abandon à Celui qui nous donne l’être et l’essence. Nous sommes partis de Lui, nous ne pouvons pas vivre sans Lui. Voilà pourquoi il nous faut revenir, pauvres étrangers voyageurs que nous sommes.

Cela passe par une opération vérité. Impossible de revenir si je me cache à moi-même qui je suis. Voilà pourquoi je ne crains plus d’admettre qui je suis. Le Seigneur m’aime ainsi et m’accueillera ainsi. Tout masque, toute illusion, toute apparence n’a plus cours.

Seulement revenir.

[N.B. (*) Les paroles varient comme pour toute chanson populaire. Ed Sheeran choisit de chanter je reviens vers ma mère, là où d’autres versions disent vers mon père]


I am a poor wayfaring stranger
While traveling through this world of woe
Yet there’s no sickness, toil or danger
In that bright world to which I go

I’m going there to see my father*
I’m going there no more to roam
I’m only going over Jordan
I’m only going over home

I know dark clouds will gather around me
I know my way is rough and steep
Yet beauteous fields lie just before me
Where God’s redeemed, their vigils keep

I’m going there to see my mother*
She said she’d meet me when I come
I’m only going over Jordan
I’m only going over home

 

Je suis un pauvre étranger voyageur
Alors que je traverse ce monde de malheur
Mais il n’y a pas de maladie, de labeur ou de danger
Dans ce monde lumineux où je vais

Je vais là-bas pour voir mon père*
Je vais là-bas pour mettre fin à mon errance
Je vais seulement par-delà le Jourdain
Je rentre seulement à la maison

Je sais que des nuages sombres s’accumuleront autour de moi
Je sais que mon chemin est rude et escarpé
Pourtant des champs merveilleux s’étendent juste devant moi
Où Dieu a racheté leurs veilles

Je vais là-bas pour voir ma mère*
Elle a dit qu’elle viendrait à ma rencontre quand je viendrai
Je rentre seulement par-delà le Jourdain
Je rentre seulement à la maison

Source photo : Patrick Ribbsaeter dans une campagne pour sauver les derniers éléphants.

regarde

Saison morte par Germain

Le temps nous a volé
Ce qu’on aurait pu devenir
(…)
Et moi j’attends assis dans l’ombre
Caché derrière la haine
De ne pas pouvoir crier au monde
Que mon cœur s’appelle je t’aime.

Regarde il pleut
Sur les blessures du cœur
Paris aime les amoureux
Toi tu n’aimes pas son odeur

Regarde ton rire
s’accroche aux saisons mortes
Il ferait fuir
Le diable qui l’emporte
Il ferait fuir
Le diable qui l’emporte

Regarde ton sourire
Peindre des mots tendres
Sur la toile du désir
Ton cœur n’est plus à vendre
Regarde, il pleut,
A croire que le soleil
Dans l’éclat de tes yeux
T’a vendu toutes ses merveilles

J’écoute le vent
Me chanter à l’oreille
Que la douceur du printemps
Te rendra encore plus belle
On s‘est croisé
Sans jamais se retenir
Le temps nous a volé
Ce qu’on aurait pu devenir

Et moi, j’attends dans un silence
Que tu donnes la peine
De m’accorder de l’importance
Que je vive dans ton sommeil
Et moi j’attends assis dans l’ombre
Caché derrière la haine
De ne pas pouvoir crier au monde
Que mon cœur s’appelle je t’aime.

Source photo : FourTwoNine

Frero-Delavega-ami-perdu
Parfois on regarde les choses
Telles qu’elles sont
En se demandant pourquoi
Parfois, on les regarde
Telles qu’elles pourraient être
En se disant pourquoi pas

Si l’on prenait le temps
Si l’on prenait le temps

J’ai perdu un ami
parce que je n’ai pas pris le temps…
Il me l’avait demandé pourtant
mais je n’avais pas ce temps
c’est dur à comprendre, je sais

J’ai perdu un ami
peut-être reviendra-t-il ?
Le plus probable est que non,
même si je sais que nous sommes liés.

Il lira peut-être, il saura,
que le temps je ne l’avais pas
et que mon impatience
n’était pas juste un caprice
ni une tentative de captation.

Il saura peut-être
que si le silence m’était si insupportable
c’est qu’il m’en rappelait d’autres,
et que toute insouciance même légitime
agissait en moi comme le poignard de l’indifférence.

J’ai perdu un ami,
toute explication, toute justification,
l’éloignera encore plus loin, je le sais bien.

Je n’ai pas eu le temps
Je n’ai pas eu le temps

de me taire, de faire silence,
de l’accueillir, de le respecter
dans ce qu’il attendait de moi.

J’ai de la peine et je n’en ai pas.
Il y a des choses contre lesquelles
on ne peut pas lutter,
un jour, il saura ou pas
et il reviendra ou pas.

Parfois on regarde les choses
Telles qu’elles sont
En se demandant pourquoi
Parfois, on les regarde
Telles qu’elles pourraient être
En se disant pourquoi pas

Si l’on prenait le temps
Si l’on prenait le temps

Il y a par Frero Delavega

Pam pam pam padam pam pam pam pam
Pam pam pam padam pam pam pam pam
Il y a là la peinture
Des oiseaux, l’envergure
Qui luttent contre le vent
Il y a là les bordures
Les distances, ton allure
Quand tu marches juste devant

Il y a là les fissures
Fermées les serrures
Comme envolés les cerfs-volants
Il y a là la littérature
Le manque d’élan
L’inertie, le mouvement

Parfois on regarde les choses
Telles qu’elles sont
En se demandant pourquoi
Parfois, on les regarde
Telles qu’elles pourraient être
En se disant pourquoi pas

Parfois on regarde les choses
Telles qu’elles sont
En se demandant pourquoi
Parfois, on les regarde
Telles qu’elles pourraient être
En se disant pourquoi pas

Il y a là les mystères,
Le silence sous la mer
Qui luttent contre le temps
Il y là les bordures
Les distances, ton allure
Quand tu marches juste devant

Il y a lalala
Si l’on prenait le temps
Si l’on prenait le temps
Il y a là la littérature
Le manque d’élan
L’inertie, le mouvement
Si l’on prenait le temps
Si l’on prenait le temps
Si l’on prenait le temps
Si l’on prenait le temps

hahahahahouhou […]
Si l’on prenait le temps
Si l’on prenait le temps

Parfois on regarde les choses
Telles qu’elles sont
En se demandant pourquoi
Parfois, on les regarde
Telles qu’elles pourraient être
En se disant pourquoi pas

Parfois on regarde les choses
Telles qu’elles sont
En se demandant pourquoi
Parfois, on les regarde
Telles qu’elles pourraient être
En se disant pourquoi pas


Fin de la période Bieber pictures…retour à la normale, après un mois de grandes émotions… J’en parlerai plus tard.

Justin-Bieber-and-Zayn

Ooooooooooooooooh
Vivre sans tendresse, non, non, non, non,non,
il n’en est pas question.
Et même l’amour,
sans la tendresse, il ne serait rien…

Tant de temps, sans tendresse,
tant de temps, je ne m’en rendais pas compte.
Et pourtant, il n’en est pas question, non,non,non,non
ce besoin de tendresse, qui nous vient en naissant…………
Ooooooooooooooooh
j’ai besoin de ça.

———-
Comment choisir entre l’émouvant Bourvil, et la douce Marie Laforêt?
Maurane, l’austère et sensible qui chante la tendresse…
N’est-ce pas celle qui me dira le plus?
Non, non, non, voici Luc Arbogast, le magicien.
Quand il chante, ce cher Luc, il me fait une promesse
celle que la tendresse
viendra à moi.
Et je l’écoute.
———–

La tendresse (Noël Roux/Hubert Giraud)

On peut vivre sans richesse
Presque sans le sou
Des seigneurs et des princesses
Y’en a plus beaucoup
Mais vivre sans tendresse
On ne le pourrait pas
Non, non, non, non
On ne le pourrait pas

On peut vivre sans la gloire
Qui ne prouve rien
Etre inconnu dans l’histoire
Et s’en trouver bien
Mais vivre sans tendresse
Il n’en est pas question
Non, non, non, non
Il n’en est pas question

Quelle douce faiblesse
Quel joli sentiment
Ce besoin de tendresse
Qui nous vient en naissant
Vraiment, vraiment, vraiment

Le travail est nécessaire
Mais s’il faut rester
Des semaines sans rien faire
Eh bien… on s’y fait
Mais vivre sans tendresse
Le temps vous paraît long
Long, long, long, long
Le temps vous parait long

Dans le feu de la jeunesse
Naissent les plaisirs
Et l’amour fait des prouesses
Pour nous éblouir
Oui mais sans la tendresse
L’amour ne serait rien
Non, non, non, non
L’amour ne serait rien

Quand la vie impitoyable
Vous tombe dessus
On n’est plus qu’un pauvre diable
Broyé et déçu
Alors sans la tendresse
D’un coeur qui nous soutient
Non, non, non, non
On n’irait pas plus loin

Un enfant vous embrasse
Parce qu’on le rend heureux
Tous nos chagrins s’effacent
On a les larmes aux yeux
Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu…
Dans votre immense sagesse
Immense ferveur
Faites donc pleuvoir sans cesse
Au fond de nos coeurs
Des torrents de tendresse
Pour que règne l’amour
Règne l’amour
Jusqu’à la fin des jours

Bieber-as-long-as-you-love-me

Une des plus belles chansons d’amour que je connaisse…

Tant que tu m’aimes
que peut-il m’arriver ?

Et si cela devait s’arrêter, que deviendrais-je?

Quelle étrange impression
de savoir intimement
que nous sommes faits pour un amour éternel
et expérimenter en même temps
qu’il n’est pas dans les limites humaines.

Tout amour,
s’il est beau et libre,
s’il affranchit et fait grandir,
vient d’ailleurs
et y retourne.

Surtout
ne pas se l’accaparer,
seul moyen de le faire perdurer
et d’en jouir dans la paix
et la confiance.

Beauté que l’amour !

Beauté que ce coeur qui chante
la beauté qui l’a touché.

Z- 9/6/2016

 

Justin Bieber : As long as you love me


Tant que tu m’aimes
Tant que tu m’aimes
Tant que tu m’aimes

Nous sommes sous pression
Sept milliards de personnes
dans le monde essayent
de s’intégrer
Garde le cap
Un sourire sur ton visage,
même si ton coeur est maussade
Mais bon maintenant,
tu sais chérie,
Nous savons tous les deux
que c’est un monde cruel

Mais je vais prendre mes chances
Tant que tu m’aimes
Nous pourrions mourir de faim
Nous pourrions être sans-abri
Nous pourrions être fauchés
Tant que tu m’aimes
Je serai ta platine
Je serai ton argent
Je serai ton or

Tant que tu m’ai-ai-ai-ai-ai-ai-aimes
Tant que tu m’ai-ai-ai-ai-ai-ai-aimes

Je serai ton soldat,
Combattant chaque seconde de la journée pour tes rêves,
Je serai ton sauveur*
Tu peux être ma Destiny’s Child** sur la scène, chérie

Donc ne stresse pas (ne stresse pas),
et ne pleure pas (ne pleure pas)
Oh nous n’avons pas besoin d’ailes
pour voler

Prends juste Ma main
Tant que tu m’aimes
Nous pourrions mourir de faim
Nous pourrions être sans-abri
Nous pourrions être fauchés

Tant que tu m’aimes
Je serai ton platine
Je serai ton argent
Je serai ton or

Tant que tu m’ai-ai-ai-ai-ai-ai-aimes
Tant que tu m’ai-ai-ai-ai-ai-ai-aimes

Je ne sais pas si ça a du sens mais
Tu es mon hallelujah
Donne-moi une heure et un lieu,
je te donnerai un rendez-vous
Je vais voler jusqu’à toi,
je t’y rencontrerai
Tu sais que je t’es à moi
Nous, la confiance,
Des choses que je ne peux épeler sans toi

Maintenant nous sommes au sommet du monde
Parce que c’est juste comme ça…
(comme ça…)
Tu disais
“le ciel est la limite”
Et maintenant le ciel
est notre point de vue
(notre vue!)
Maintenant nous sortons comme… Woah !
(oh mon Dieu !)
Les caméras sont pointées vers toi,
demande-moi quel est le meilleur profil
Je reculerai et pointerai vers toi, toi, toi
Toi, toi avec avec qui je me dispute
Je me sens comme si j’avais besoin
d’une nouvelle fille avec qui me prendre la tête
Mais l’herbe n’est pas toujours plus verte ailleurs
Elle est verte là où tu l’arroses
Donc je sais, nous avons des problèmes bébé,
c’est vrai, c’est vrai, c’est vrai
Mais je préfère travailler sur ça avec toi
Que d’avancer et de commencer avec quelqu’un d’autre

Tant que tu m’aimes
Nous pourrions mourir de faim
Nous pourrions être sans-abri
Nous pourrions être fauchés
Tant que tu m’aimes
Je serai ton platine
Je serai ton argent
Je serai ton or

Tant que tu m’ai,ai,ai,ai,ai,ai,aimes
Tant que tu m’ai,ai,ai,ai,ai,ai,aimes
Tant que tu m’ai,ai,ai,ai,ai,ai,aimes
Tant que tu m’ai,ai,ai,ai,ai,ai,aimes
Tant que tu m’ai,ai,ai,ai,ai,ai,aimes

Tant que tu m’ai,ai,ai,ai,ai,ai,aimes
(C’est tout ce que je veux)
Tant que tu m’ai,ai,ai,ai,ai,ai,aimes
(Ne t’en va pas)
Tant que tu m’ai,ai,ai,ai,ai,ai,aimes

 

As long as you love me
As long as you love me
As long as you love me

We’re under pressure,
Seven billion people
in the world
trying to fit in
Keep it together,
Smile on your face even though
your heart is frowning (frowning)
But hey now (hey now),
you know, girl (know girl),
We both know it’s a cruel world

But I will take my chances
As long as you love me
We could be starving, we could be homeless,
we could be broke
As long as you love me
I’ll be your platinum,
I’ll be your silver,
I’ll be your gold

As long as you lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-love me (love me)
As long as you lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-love me (love me)

I’ll be your soldier,
Fighting every second of the day for your dreams, girl
I’ll be your Hova*
You could be my Destiny’s Child** on the scene girl
So don’t stress (don’t stress), don’t cry (don’t cry), we
don’t need no wings to fly

Just take my hand
As long as you love me
We could be starving, we could be homeless, we could be
broke

As long as you love me
I’ll be your platinum, I’ll be your silver, I’ll be your
gold

As long as you lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-love me (love me)
As long as you lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-love me (love me)

Yo, B-I-G
I don’t know if this makes sense, but you’re my hallelujah
Give me a time and place, and I’ll rendezvous it, I’ll fly
you to it,
I’ll beat you there
Girl you know I got you
Us, trust…
A couple of things I can’t spell without ‘U’

Now we are on top of the world,
’cause that’s just how we do
(do it)
Used to tell me,
“Sky’s the limit”,
now the sky’s our point of view
(view)
Man now we stepping out like,
“Whoa” (Oh God)
Cameras point at you,
Ask me what’s best side
I stand back and point at you
You, you the one that I argue with, I feel like I need a new
girl to be bothered with,
But the grass ain’t always greener on the other side,
It’s green where you water it
So I know we got issues baby true, true, true,
But I’d rather work on this with you
Than to go ahead and start with someone new

As long as you love me
As long as you love me (love me yeah yeah yeah)
We could be starving, we could be homeless, we could be
broke
As long as you love me
I’ll be your platinum (platinum), I’ll be your silver, I’ll
be your gold
As long as you
lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-love me
As long as you
lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-love me
As long as you
lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-love me (I’ll
be your silver, I’ll be your gold)
As long as you lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-lo-love
As long as you love, love, love, love me
As long as you love me (that’s all I want baby)
As long as you love, love, love, love me
As long as you love, love, love, love me (please don’t go)
As long as you love me
As long as you love me

*Hova: contraction de Jéhovah – Dieu – Justin Bieber fait allusion au parcours de Jay-Z & Beyoncé (“Destiny ‘s Child sur la scène”) Hova est le surnom que Jay-Z s’était donné et qui est un dérivé de Jehovah, Jay-Z est surnommé le ‘dieu’ et ‘sauveur’ du rap.
** ancien groupe de Beyoncé, petie-amie de Jay-Z

Source paroles et traduction : www.paroles-musique.com et www.lacoccinelle.net