The Neighbourhood – Prey


Prey

 

As long as you notice
I’m hoping that you’ll keep your heart open
I’ll keep mine open too
If you don’t ask, I won’t tell
Just know that, just know that
It all hurts, it all hurts just the same

 

Something is wrong, I can’t explain
Everything changed when the birds came
You’ll never know what they might do if they catch you too early
We need to fly ourselves before someone else tells us how
Something is off, I feel like prey, I feel like preying

 

As long as you notice
I’m hoping that you’ll keep your heart open
I’ll keep mine open too
So, so, I’ll probably take you aside
And tell you what’s on my mind
But you, you’ll just keep it inside
Probably tell me that you’re alright

 

Something is wrong, I can’t explain
Everything changed when the birds came
You’ll never know what they might do if they catch you too early
We need to fly ourselves before someone else tells us how
Something is off, I feel like prey, I feel like preying

 

(If I run) If I run away I’ll never know
(What you want) And if you go then I’ll never grow
(I’m undone) Let me slip, let me slide
(If you run) I’ll be sure to let you fly

 

Something is off, I can’t explain
You know what I mean, don’t you?
Something I saw, or something I did that made me like this
Could you help me?
We need to fly ourselves before someone else tells us how
Something is off, I feel like prey, I feel like preying
Something is off, I feel like prey, I feel like preying

 

So, so, I’ll probably take you aside
And tell you what’s on my mind
But you, you’ll just keep it inside
Probably tell me that you’re alright

 

So, so, I’ll probably take you aside
And tell you what’s on my mind
But you, you’ll just keep it inside
Probably tell me that you’re alright

 

I don’t want to fight
I don’t want to fight
I don’t want to fight
I don’t want to fight

 

Une proie

Du moment que tu le sais
J’espère que tu laisseras ton coeur grand ouvert
Je garderai le mien ouvert aussi
Si tu ne demandes pas, je ne te dirai rien
Il faut juste que tu saches
Il faut juste que tu saches
Ça fait mal, tout ça, ça fait mal tout de même

Quelque chose ne va pas, je ne peux pas l’expliquer
Tout a changé quand les oiseaux (de proie) sont arrivés
Tu ne sauras jamais ce qu’ils auraient pu faire
s’ils t’avaient attrapé trop tôt
Nous devons voler de nos propres ailes avant que quelqu’un nous dise comment faire
Quelque chose s’est brisé, j’ai l’impression d’être une proie, je me sens devenir une proie

Mais du moment que tu le sais
J’espère que tu laisseras ton coeur grand ouvert
Je garderai le mien ouvert aussi
Alors, alors, je vais probablement te prendre à part,
Te dire ce que j’ai en tête
Mais toi, tu gardes tout pour toi,
Tu vas sûrement me dire que tu vas bien

Quelque chose ne va pas, je ne peux pas l’expliquer
Tout a changé quand les oiseaux (de proie) sont arrivés
Tu ne sauras jamais ce qu’ils auraient pu faire
s’ils t’avaient attrapé trop tôt
Nous devons voler de nos propres ailes avant que quelqu’un nous dise comment faire
Quelque chose s’est brisé, j’ai l’impression d’être une proie, je me sens devenir une proie

(Si je cours) Si je fuis je ne saurai jamais
(Ce que tu veux) Et si tu pars alors je ne vais jamais grandir
(Je suis perdu) Laisse-moi glisser, laisse-moi glisser
(Si tu cours) Je serai sûr de te laisser t’envoler

Quelque chose s’est éteint, je ne peux pas l’expliquer
Tu vois de quoi je parle, pas vrai?
Quelque chose que j’ai vu ou quelque chose que j’ai fait
et qui m’a rendu comme ça
Pourrais-tu m’aider?
Nous devons voler de nos propres ailes avant que quelqu’un nous dise comment faire
Quelque chose s’est brisé, j’ai l’impression d’être une proie, je me sens devenir une proie
Quelque chose s’est brisé, j’ai l’impression d’être une proie, je me sens devenir une proie

Alors, alors, je vais probablement te prendre à part,
Te dire ce que j’ai en tête
Mais toi, tu gardes tout pour toi,
Tu vas sûrement me dire que tu vas bien

Alors, alors, je vais probablement te prendre à part,
Te dire ce que j’ai en tête
Mais toi, tu gardes tout pour toi,
Tu vas sûrement me dire que tu vas bien

Je ne veux pas me battre,
je ne veux pas me battre,
je ne veux pas me battre…

 

 

Source images : The Neighbourhood

A quoi ça sert…

A quoi ça sert de se dévoiler, de se lier, de s’éveiller,
si c’est pour que la relation s’interrompe,
à quoi ça sert de s’émouvoir, s’enthousiasmer, s’extasier,
se remettre en cause, discuter, échanger
quand dès le départ quelque chose était faussé,
à quoi ça sert de faire semblant qu’une rencontre est profitable
quand elle s’interrompt brutalement?

A quoi ça sert…
De croire en l’autre,
s’émerveiller de ce qu’il est,
se découvrir grâce à lui
et qu’il disparaisse…

A quoi ça sert…

Et pourtant tout sert.

Z – 23/02/2017

Bright Light Bright Light (Rod Thomas) – ‘Moves’


Now when you’re face to face with someone, what do you see?
When you look at their reflection, isn’t it me?

Cos I can see you in me and me in you,
and no matter what the distance it comes through.

In a laugh, in a shadow, in a dream, when we move,
no matter what the distance it comes through.

We can move apart I guess
and I can move along I guess
and I can do my best, I guess,
but then what’s the use?
When it’s all I knew,
moving on’s the hardest thing to do.

Now when I’m face to face with someone what do I feel?
When you’ve opened up to someone how do you heal?
When there’s nothing left in me to get me through,
when all I feel is distance, what do I do?
With a laugh comes a shadow,
with a dream comes a move of all the things
I hide inside me right back into view.

We can move apart I guess
and I can move along I guess
and I can do my best I guess
but then what’s the use?

 

Et quand tu es face à face avec quelqu’un, que vois-tu?
Quand tu regardes son reflet, n’est-ce pas moi?

Pass’que je peux te voir en moi et moi en toi,
peu importe la distance qu’il peut y avoir.

Dans un rire, dans une ombre, dans un rêve, quand on bouge,
peu importe la distance qu’il peut y avoir.

Nous pouvons nous éloigner, j’imagine,
et je peux avancer, j’imagine,
et je peux faire de mon mieux, j’imagine,
mais alors à quoi ça sert?
Quand c’est tout ce que je sais faire
Me déplacer sur ce qui est le plus difficile.

Et quand je suis face à face avec quelqu’un, qu’est-ce que je ressens ?
Quand tu t’es ouvert à quelqu’un, comment guérir?
Quand il ne reste plus rien en moi pour traverser,
Quand je ne ressens plus que cette distance, que dois-je faire?
Avec le rire surgit une ombre,
avec le rêve le déplacement de toutes les choses
que je cache au fond de moi au premier plan.

Nous pouvons nous éloigner, j’imagine,
et je peux avancer, j’imagine,
et je peux faire de mon mieux, j’imagine,
mais alors à quoi ça sert?

Source Photo : Photographie prise par Bertil Nilsson, tirée de The Contemporary Circus Artist (Canalside Books,2011).

 

 

Si mes yeux si mes mains
Si ma bouche encor tiède
Si la terre et le ciel
Venaient à me manquer

Si le vent n’allait plus
Porter dans sa nacelle
Mes oiseaux et la part
Infime du secret

Si les tiges de blé
Qui ferment ton visage
N’éclairaient plus la route
Où j’avance à pas lents

Si ce poème enfin
N’était rien qu’un poème
Et non le cri d’un homme
En face de sa nuit

Mon Dieu serait-ce alors
Besoin de tant de larmes.

René-Guy Cadou, le coeur définitif

Source photo : pinterest

Je ne sais pas où je vais, oh ça je l’ai jamais bien su
Mais si jamais je le savais, je crois bien que je n’irais plus

Aujourd’hui je t’aime, oui mais demain, on ne peut jamais être sûr de rien
On va toujours seul sur la route, je continue coûte que coûte

Et puis une route en croise une autre et puis une autre et encore une autre
Pourvu que la tienne, oh mon amour, croise la mienne tous les jours

Je ne sais pas où je vais, oh ça je l’ai jamais bien su
Mais si jamais je le savais, je crois bien que je n’irais plus

Je ne sais pas où je vais, oh ça je l’ai jamais bien su
Mais si jamais je le savais, je crois bien que je n’irais plus

Et oui je suis une cigale, t’inquiète fourmi j’crêve pas la dalle
La musique c’est un bon gagne-pain, où que je sois, je ne manque de rien

Je chante toujours de quoi grailler, de quoi trinquer, de quoi causer
Je m’endors où il fait sommeil et je passe l’été au soleil

Je ne sais pas où je vais, oh ça je l’ai jamais bien su
Mais si jamais je le savais, je crois bien que je n’irais plus

Un jour ici, l’autre là-bas, la SNCF ne m’aura pas
Et toi qui n’as qu’une seule adresse, ô pauvre, si tu veux, j’ten laisse

Mais échange de bons procédés, si tu veux bien m’héberger
Ben je serai le bienvenu, ben nous serons les bienvenus

Je ne sais pas où je vais, oh ça je l’ai jamais bien su
Mais si jamais je le savais, je crois bien que je n’irais plus

 

Paroles et musique : La rue Kétanou

Source photo : Photo de Devin Mitchell, Photographe

[Claudio Capéo – Un homme debout]

Si je m’endors, me réveillerez-vous ?
Il fait si froid dehors, le ressentez-vous ?
Il fut un temps où j’étais comme vous
Malgré toutes mes galères, je reste un homme debout

Priez pour que je m’en sorte
Priez pour que mieux je me porte
Ne me jetez pas la faute
Ne me fermez pas la porte

Oui je vis, de jour en jour
De squat en squat, un troubadour
Si je chante, c’est pour qu’on m’regarde,
Ne serait-ce qu’un p’tit bonjour
J’vous vois passer, quand j’suis assis
Vous êtes debout, pressés, j’apprécie
Un p’tit regard, un p’tit sourire
Peu prennent le temps, ne font que courir

Si je m’endors, me réveillerez-vous ?
Il fait si froid dehors, le ressentez-vous ?
Il fut un temps où j’étais comme vous
Malgré toutes mes galères, je reste un homme debout

La la la la la la la
La la la la la la la la

Merci bien pour la pièce
En c’moment c’est dur, je confesse
Moi j’veux m’en sortir, je l’atteste
Toujours avoir un toit, une adresse
Si de toi à moi c’est dur, je stresse

Le moral n’est pas toujours bon, le temps presse
Mais bon comment faire, à part l’ivresse comme futur
Et des promesses, en veux-tu ?

Voilà ma vie, j’me suis pris des coups dans la tronche
Sois sûr que si j’tombe par terre tout l’monde passe mais personne ne bronche
Franchement à part les gosses qui m’regardent étrangement
Tout l’monde trouve ça normal que j’fasse la manche
M’en veuillez pas, mais parfois, j’ai qu’une envie abandonner

Si je m’endors me réveillerez-vous ?
Il fait si froid dehors le ressentez-vous ?
Il fut un temps où j’étais comme vous
Malgré toutes mes galères je reste un homme debout

Priez pour que je m’en sorte
Priez pour que mieux je me porte
Ne me jetez pas la faute
Ne me ferme pas la porte

Si je m’endors me réveillerez-vous ?
Il fait si froid dehors le ressentez-vous ?
Il fut un temps où j’étais comme vous
Malgré toutes mes galères je reste un homme debout

Si je m’endors me réveillerez-vous ?
Il fait si froid dehors le ressentez-vous ?
Il fut un temps où j’étais comme vous
Malgré toutes mes galères je reste un homme debout

La la la la la la la…