des gestes étranges

 

Et si je fais des gestes étranges,
c’est que je fais circuler les énergies.

C’est un moyen de rétablir des équilibres,
de renouer avec l’authenticité
Et de ne pas vivre à la surface de soi même

De l’extérieur, les gestes peuvent paraître farfelus,
sans direction, sans signification,
même si l’on en perçoit un côté harmonieux.

En vérité, ils sont harmonieux,
Provenant librement d’une connexion à soi-même,
Qui est profonde et vraie.

Là est l’authenticité, l’harmonie, la sagesse :
Se retrouver soi-même,
Habiter en son centre
Et laisser toutes les parties de son être vivre librement.

Alors ton être veut comme jouer dans le vent,
Il se laisse aller à être,
Seulement ça : à être.

Et il se meut, il circule,
il se reçoit s’expérimente en toutes parties de ton corps
et hors de ton corps dans ses prolongements subtils.
Et doucement il s’exprime par ces gestes étranges
Qui deviennent à la fois méditation et danse légère.

A qui n’est pas initié,
De l’extérieur ce peut paraître étrange,
Mais pas de l’intérieur.

Si chacun osait ce chemin,
de reprendre contact avec Soi,
habiter en son centre et laisser sa part divine s’exprimer,
comme nos relations humaines seraient plus simples !

Plus de guerre, plus d’oppositions, plus de rivalités…
Où crois-tu trouver Dieu si tu ne lui ouvres pas la porte à l’intérieur ?

Zabulon

principe-d-dincertitude

“Le monde a l’échelle de l’atome n’a pas de détermination semblable à celle qu’il possède en physique classique; à notre échelle.Nous n’atteindrons jamais le fond des choses puisque les choses n’ont pas de fond.

Jérôme Ferrari, à propos de Werner Heisenberg, découvreur  du “principe d’incertitude”.

 

Ce principe se traduit par une formule mathématique simple:
(ΔV.ΔX = constante)
où V est la vitesse d’une particule et X sa position.
L’équation postule qu’on ne peut pas connaître en même temps
la vitesse et la position.
C’est soit l’un, soit l’autre.

Ce que Jérôme Ferrari résume en cette belle phrase :
Nous n’atteindrons jamais le fond des choses puisque les choses n’ont pas de fond.

Alors, je pense à toutes ces fois où nous avions le coeur brûlant,
mais c’est après que nous nous en rendons compte,
toutes ces fois où le Seigneur passe en nos vies
et c’est après que nous pouvons lui rendre grâce,
toutes ces fois où l’on croit l’atteindre, le rejoindre,
et il nous échappe, encore là mais déjà ailleurs, plus loin.

Et si la physique quantique s’appliquait également à la spiritualité ?
Je suis là, tu es là-bas, je ne sais pas où.
Tu es là, j’y suis aussi mais sans le savoir.

Valse des présences, valse des désirs,
toujours ensemble,
toujours reliés,
toujours en mouvement,
jamais au même endroit,
mais on avance.

– Pas dangereux pour la foi,
ce principe d’incertitude.

Zabulon

arbre-en-fleurs

A quoi comparer la masturbation ?

Elle est comme une bourrasque
qui vient secouer le tronc d’un arbre
et réveiller en lui la sève
qui monte depuis ses entrailles.
Et c’est comme une révélation
de la puissance de la vie.

Elle est comme un vent de tempête
Qui vient agiter un arbre en fleurs
et disperser les fleurs blanches
dans l’air matinal.
Et c’est comme un chant d’allégresse
qui célèbre la vie.

Elle est comme une brise légère
qui vient de l’extérieur
caresser amoureusement
le tronc et les branchages.
Elles est découverte que nous sommes uns,
promesse de partage infini.

Z.

ecologie-de-la-masturbation

masturbation

“La masturbation filmée” dit la légende de l’image.

Cela me fait penser à ces gens qui se masturbent devant un miroir,
ou devant une caméra
pour que d’autres les voient.

Cam to cam
Sex to sex
Branle to branle

Pas une vraie rencontre,
seulement un effet miroir
qui me renvoie à moi-même,
à mon propre plaisir,
à mon pauvre et égoïste
besoin de de plaisir.

Probablement,
c’est un passage obligé
que de découvrir son corps.

Probablement,
n’est-ce pas infamant
que de connaître le plaisir par soi-même,
quand la vie est dure
avec ses pressions de toutes sortes,
le stress, la solitude,
le manque d’estime de soi.

Mais, tant qu’à faire,
en ce miroir
dans lequel je me complais,
j’aimerais voir un autre que moi,
beau, généreux, entraînant,
qui tout à la fois
m’amène à sortir de moi
et me révèle à moi-même.

Cet autre, il est Christ,
et il est aussi tout frère ou soeur
croisé sur le chemin
et qui me sort de moi-même.

Sortir de moi-même,
voilà bien l’affaire.

Être invité
à un ailleurs,
à un autre que soi,
à un plus grand que soi,

au gré des rencontres,

et s’élancer
tel un vaillant guerrier
pour parcourir la terre.

Dans le coeur des hommes,
trouver l’oasis,
à boire et à manger
et le repos,
la force,
pour continuer la route.

Sortir de soi-même,
voilà bien l’affaire.

Zabulon

source photo : www.arreter-la-masturbation.com

Paris , capitale du monde ce 11 janvier

Paris, ce 11 janvier

 

Pour une fois, fier d’être français.

 

On disait la France morose, dépressive, pas chaleureuse, ou pas accueillante.

Et cela me semblait vrai, hélas.

 

Mais aujourd’hui, à voir cette marée humaine défiler dans les rues de Paris,

et en d’autres villes de France et du monde,

à voir ce tour de force de réunir toutes nos familles politiques

( à part une, par ailleurs seule  en procès avec Charlie Hebdo),

et des dirigeants du monde entier,

de toutes confessions,

de toutes origines,

autant le premier ministre d’Israël

que le Président de la Haute Autorité de Palestine,

que je suis fier d’être Français !

 

Voilà donc notre peuple encore capable de s’unir

non pas contre la barbarie,

-ça c’est évident ! –

mais pour la liberté ?

 

Cette valeur, ce principe éthique , cette posture,

a encore assez poids pour tous nous réunir

en un seul combat, un seul peuple ?

 

Tous ceux-là qui ont défilé n’étaient pas forcément lecteurs de Charlie Hebdo,

loin s’en faut !

Pas forcément fans.

D’une certaine manière, d’ailleurs,

nous avons tous été victimes à un moment ou un autre

des coups de crayons acérés de ceux qui nous poussent dans nos retranchements,

mais c’est tant mieux !

 

Quand il y a VRAIMENT liberté d’expression,

la question n’est pas de savoir si on est d’accord ou pas,

qu a raison ou qui a tort,

il s’agit seulement d’écouter ce que ressent l’autre,

à travers ce qu’il dit, même de manière déformée, exagérée, caricaturale.

 

S’il le dit, s’il l’exprime, c’est que quelque chose vit là qui a besoin de s’exprimer.

L’entendre, le permettre, l’écouter,

c’est admettre que je n’ai pas la vérité

et que , même quand je crois avoir raison,

une part de la réalité m’échappe et a droit de cité.

 

Liberté.

Liberté d’expression.

Liberté d’être.

 

Liberté chérie.

 

Liberté.

 

 

 

Zabulon

 

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