Mon Dieu,
fais-moi sortir des ténèbres vers la lumière.

Eclaire mon cœur par la science.

Donne-nous la lumière
par laquelle nous serons dirigés vers toi.

Mon Dieu, mets la lumière en mon cœur,
lumière dans mes oreilles, lumière dans mes yeux,
lumière sur ma langue,
lumière à ma droite, lumière à ma gauche,
lumière au-dessus de moi,
lumière en dessous de moi,
lumière devant moi, lumière derrière moi.

Mets dans mon âme la lumière ;
inonde-moi de lumière ;
Seigneur, dilate mon cœur et aide-moi à bien agir.

Mon Dieu, je t’en prie,
mets la lumière dans notre vie,
la lumière à notre mort ;
que la lumière soit dans nos tombes
et au jour de la résurrection.

Mansur Al-Hallâj

Donne-nous la lumière – Mansur Al-Hallâj

Source texte et vidéo : croire.com

Source photo : Edmond Carrol –
Integrated Energy Therapy

Le maître dit : Je pense parfois à la parole que l’ange dit à Marie : “Sois saluée, pleine de grâce.” Que me servirait que Marie soit “pleine de grâce” si je n’étais aussi “plein de grâce” ? Et que me servirait que le Père engendre son Fils si je ne l’engendrais moi aussi ? C’est pourquoi Dieu engendre son Fils dans une âme parfaite et dépose ainsi l’enfant à l’intérieur, pour qu’elle l’engendre plus avant à l’extérieur dans toutes ses œuvres.

Maître Eckart, Sermon 75

(cité ce jour sur croire.la-croix.com dans la série “3 mn pour l’accueillir” pour se préparer à Noël durant tout le temps de l’Avent)

Photo : Jaden Smith

Nous cherchons Dieu. Mais en fait, Dieu n’a pas à être cherché. Il est partout. Impossible de Lui échapper. Tout parle de Lui, tout manifeste quelque chose de Lui. Nous n’avons pas à faire un long chemin, ni à acheter une boussole pour trouver la bonne direction. Dieu est dans la réalité, la nôtre : nos parents, notre corps sain ou malade, nos dons et nos limites, notre richesse ou notre pauvreté, notre quotient intellectuel élevé ou faible. Dès que nous cessons de nous battre contre tout cela, dès que nous nous ouvrons à cette réalité – la réalité de Dieu – et y consentons de tout coeur, nous vivons dans le royaume de Dieu.

Wilfrid Stnissen, carme
L’abandon.

photo : ozdenguney.com

 

Sans son, ça chante
Et sans rythme, ça danse
Ecoute la musique inaudible.

 

Attribué à Mirabaï

 

Mirabaï (1498 – 1546) est une poétesse de l’hindouisme,  auteur de chants d’amour mystique dédiés au dieu Krishna et qui sont encre chantés dans le nord de l’Inde.  Le poème cité ici est mentionné par Michel Gay dans “Kabir : Une expérience mystique au-delà des religions“, Collection “Spiritualités vivantes, Albin Michel, 2012,  qui, lui-même le tient de Catherine Clément, La princesse mendiante, Editions du Panama 2007.

On retrouve dans ce poème une même source mysqtique que celle signalée, il y a quelques jours,chez le poète persan, Sohrab Sepehri, de tradition soufie.

Photo : Piero Méndez, modèle espagnol sur Instagram