La foi provoque chez les jeunes des sentiments d’aventure qui invitent à passer par des paysages incroyables, pas du tout faciles, pas du tout tranquilles… Mais vous aimez les aventures et les défis.

Le problème, c’est nous les grands qui, très souvent, avec une tête de je-sais-tout, disons : “Il pense comme ça parce qu’il est jeune, il va bientôt mûrir.”

Il semblerait que mûrir, ce soit accepter l’injustice, croire que nous ne pouvons rien faire, que tout a toujours été comme ça…

Pape François, aux jeunes du Chili, 17 janvier 2018)
(cité par La Croix du 19 janvier 2018)

C’est ça.
Jésus mort à 33 ans. Environ.
(et ressuscité)
Eternellement jeune, quoi !

Alors, écoutons, cet appel, ce chant, sans cesse renouvelé, de la jeunesse.
A chaque génération.
Chant du renouveau, chant de la promesse, chant de l’avenir.

A chaque fois nouveau, et pourtant le même.

Le chant de la folie de l’amour,
le chant de l’idéal du bonheur
le chant de la révolte contre l’injustice
le chant de la danse ininterrompue
le chant de la paix et de la joie réunies
le chant de la folie nouvelle
le chant de l’amour.

Sans cesse renouvelé.

Loin, si loin des conservatismes
du repli sur soi
de la peur du renouveau
qui existent aussi
et qui sont des caricatures
de la jeunesse.

Jésus est éternellement jeune
tourné vers l’avenir,
l’abolition de toute servitude,
tout esclavage,
toute discrimination,
tout jugement fondé sur la différence.

Jésus, est l’avenir en puissance,
en révélation,
en accomplissement de ses potentialités de vie.

Jésus, sauveur de la mort,
révélateur – réveilleur de la vie,
fi des conservatismes,
fi de l’endormissement,
fi de l’horrible conformisme.

Guérison un jour de sabbat
main atrophiée qui reprend sa forme naturelle,
épis froissées et mangés un jour de jeûne,
repas pris avec Zachée le publicain,
grondement contre les marchands du Temple,
folie, folie, folie,
de l’amour de Dieu.
Eternelle jeunesse,
Dieu en nos vies.
Jésus sur nos chemins.
Jésus
Aujourd’hui.

Z- 20 janvier 2018

Mon Dieu,
fais-moi sortir des ténèbres vers la lumière.

Eclaire mon cœur par la science.

Donne-nous la lumière
par laquelle nous serons dirigés vers toi.

Mon Dieu, mets la lumière en mon cœur,
lumière dans mes oreilles, lumière dans mes yeux,
lumière sur ma langue,
lumière à ma droite, lumière à ma gauche,
lumière au-dessus de moi,
lumière en dessous de moi,
lumière devant moi, lumière derrière moi.

Mets dans mon âme la lumière ;
inonde-moi de lumière ;
Seigneur, dilate mon cœur et aide-moi à bien agir.

Mon Dieu, je t’en prie,
mets la lumière dans notre vie,
la lumière à notre mort ;
que la lumière soit dans nos tombes
et au jour de la résurrection.

Mansur Al-Hallâj

Donne-nous la lumière – Mansur Al-Hallâj

Source texte et vidéo : croire.com

Source photo : Edmond Carrol –
Integrated Energy Therapy

Le maître dit : Je pense parfois à la parole que l’ange dit à Marie : “Sois saluée, pleine de grâce.” Que me servirait que Marie soit “pleine de grâce” si je n’étais aussi “plein de grâce” ? Et que me servirait que le Père engendre son Fils si je ne l’engendrais moi aussi ? C’est pourquoi Dieu engendre son Fils dans une âme parfaite et dépose ainsi l’enfant à l’intérieur, pour qu’elle l’engendre plus avant à l’extérieur dans toutes ses œuvres.

Maître Eckart, Sermon 75

(cité ce jour sur croire.la-croix.com dans la série “3 mn pour l’accueillir” pour se préparer à Noël durant tout le temps de l’Avent)

Photo : Jaden Smith

Nous cherchons Dieu. Mais en fait, Dieu n’a pas à être cherché. Il est partout. Impossible de Lui échapper. Tout parle de Lui, tout manifeste quelque chose de Lui. Nous n’avons pas à faire un long chemin, ni à acheter une boussole pour trouver la bonne direction. Dieu est dans la réalité, la nôtre : nos parents, notre corps sain ou malade, nos dons et nos limites, notre richesse ou notre pauvreté, notre quotient intellectuel élevé ou faible. Dès que nous cessons de nous battre contre tout cela, dès que nous nous ouvrons à cette réalité – la réalité de Dieu – et y consentons de tout coeur, nous vivons dans le royaume de Dieu.

Wilfrid Stnissen, carme
L’abandon.

photo : ozdenguney.com