Je n’ai pas toujours été fan, je le reconnais, mais… C’est parce que je ne comprenais pas. La colère aidant, ou bien la rage, ou bien le désir de vivre ou de survivre, bref, là encore, en fermant les yeux et en laissant résonner en moi les paroles telles qu’elles sont interprétées, je ne peux empêcher des parties de moi dire :
Oui, tu entends ma vie, tu entends?
Tu vas te réveiller un peu, oui !
Qu’est-ce que t’attends pour avancer,
tu t’en fous des autres et de ce qu’ils pensent.
T’es là pour être heureux et tu y as droit.
Alors tant que tu leur enlèves rien – et tu leur enlèves rien !
mais oui vas-y, fonce.
Tu t’en fous du blizzard, tu t’en fous de leurs moqueries, et de leurs conneries.
Ils ne vivent pas à ta place, ils avanceront pas à ta place,
ils ne rendront pas des comptes à ta place.
Alors, p***, avance !
FAUVE ≠ BLIZZARD
Je te demande si tu es une bête féroce ou bien un saint
Mais tu es l’un, et l’autre. Et tellement de choses encore
Tu es infiniment nombreux
Celui qui méprise,
celui qui blesse,
celui qui aime,
celui qui cherche
Et tous les autres ensemble
Trompe-toi, sois imprudent, tout n’est pas fragile
N’attends rien que de toi,
parce que tu es sacré
Parce que tu es en vie
Parce que le plus important n’est pas ce que tu es,
mais ce que tu as choisi d’être
– Oh oh oh qu’est-ce que tu fais? Arrête!
Qu’est-ce qu’il te prend de faire des trucs pareil?
Pourquoi tu te fais du mal comme ça?
Qu’est ce qui ne va pas? Parle-moi, tu sais que tu peux tout me dire
Mais nan mais c’est des conneries tout ça tu le sais
Regarde-moi dans les yeux. Regarde-moi. On s’en branle, c’est pas important
Moi je te trouve magnifique. Depuis la première fois que je t’ai vu
D’ailleurs, je ne m’en suis toujours pas remis
Et puis comment je ferais sans toi moi?
Et puis comment l’univers il ferait sans toi?
Ça ne pourra jamais fonctionner. C’est impossible
Alors faut pas pleurer! Faut pas pleurer
Parce que ça va aller je te le promets, ça va aller
Parce qu’on est de ceux qui guérissent
De ceux qui résistent, de ceux qui croient aux miracles
Pas de ceux qui disent que lorsque les tables bougent
C’est que quelqu’un les pousse du pied
Mais un jour tout ça on n’y pensera même plus
On aura tout oublié, comme si ça n’avait pas existé
En attendant passe tes bras autour de mon cou si tu veux
Pendant que je te répète ces phrases qui nous donnaient de l’élan
Tu te souviens? Tu te souviens?
Tu nous entends le Blizzard? Tu nous entends?
Si tu nous entends, va te faire enculer
Tu pensais que tu allais nous avoir hein?
Tu croyais qu’on avait rien vu?
Surprise connard!
Tu nous entends la Honte? Tu nous entends?
Si tu nous entends fais gaffe quand tu rentres chez toi toute seule le soir
On pourrait avoir envie de te refaire la mâchoire avec des objets en métal
Ou de te laver la tête avec du plomb, qu’est-ce que t’en dis?
Tu nous entends la Tristesse? Tu nous entends?
Si tu nous entends, c’est que toi aussi, tu vas bientôt faire ton sac
Prendre la première à gauche, deuxième à droite, puis encore à gauche et aller niquer ta race
Félicitations! Bravo!
Tu nous entends la Mort? Tu nous entends?
Si tu nous entends sache que tu nous fais pas peur, tu peux tirer tout ce que tu veux
On avance quand même, tu pourras pas nous arrêter
Et on laissera personne derrière, on laissera personne se faire aligner
Tout ça c’est fini!
Tu nous entends la Dignité? Tu nous entends?
Si tu nous entends sache qu’on a un genou à Terre et qu’on est désolés
On est désolés de tout ce qu’on a pu te faire, mais on va changer!
On va devenir des gens biens, tu verras!
Et un jour tu seras fière de nous
Tu nous entends l’Amour? Tu nous entends?
Si tu nous entends, il faut que tu reviennes parce qu’on est prêts maintenant, ça y est
On a déconné c’est vrai mais depuis on a compris
Et là on a les paumes ouvertes avec notre cœur dedans
Il faut que tu le prennes et que tu l’emmènes
Tu nous entends l’Univers? Tu nous entends?
Si tu nous entends, attends-nous! On arrive
On voudrait : tout comprendre, tout savoir, tout voir, tout vivre
On cherche la porte du nouveau monde pour pouvoir s’y fondre en grand
Tu nous entends toi qui attends? Tu nous entends?
Si tu nous entends souviens toi que t’es pas tout seul. Jamais
On est tellement nombreux à être un peu bancals un peu bizarres
Et dans nos têtes il y a un blizzard
Comme les mystiques losers au grand cœur
Il faut qu’on sonne l’alarme, qu’on se retrouve, qu’on se rejoigne
Qu’on s’embrasse, qu’on soit des milliards de mains sur des milliards d’épaules
Qu’on se répète encore une fois que l’ennui est un crime
Que la vie est un casse du siècle, un putain de piment rouge
Nique ta mère le Blizzard
Nique ta mère le Blizzard
Tout ça c’est fini !
——-
Et pour ceux qui préfèrent le live :
Quel dommage que je découvre Fauve au moment où le groupe a décidé de passer à autre chose (voir Brett Cherry
Fauve – “de ceux”
Ah ! le vent de la révolte adolescente !
Avec ses excès.
Avec ses idéaux.
Ma vie, je te retrouve.
Mon souffle.
Mon sang.
Régression
ou refondation ?
Et la Poésie,
Art révolutionnaire,
Vent de révolte
intérieure,
Elan de survie,
Souffle de vie,
A jamais
Z- 3 dec 2016
[Une pensée spéciale à toi, qui te reconnaîtras, qui m’as introduit à Fauve. Tu sais des choses que je ne sais pas.]
FAUVE – “De ceux”
Nous sommes de ceux qu’on n’remarque pas
Des fantômes, des transparents, des moyens
Nous sommes de ceux qui n’rentrent pas en ligne de compte
Nous sommes de ceux qu’on choisit par défaut
Nous sommes de ceux qui ont la peau terne, les traits tirés,
Le regard éteint, des visages pâles, des teints gris
Nous sommes de ceux qui s’délavent de jour en jour
Nous sommes de ceux qui ont du mal à s’entendre penser
Nous sommes de ceux qui s’maîtrisent difficilement
Nous sommes de ceux qui mettent mal à l’aise en public
Nous sommes de ceux qui dérapent dans les escaliers des bibliothèques
Nous sommes de ceux qui dansent de façon embarrassante
Nous sommes de ceux qui font l’amour en deux temps
Nous sommes de ceux qui s’y prennent à l’envers avec les autres
Nous sommes de ceux sur lesquels on n’parie jamais
Nous sommes de ceux qui savent plus raisonner d’façon logique
Nous sommes de ceux qui ont tout fait comme il faut mais qui arrivent pas
Des ratés modernes, des semi défaites, des victoires sans panache
Nous sommes de ceux qui n’tiennent pas la pression
Nous sommes de ceux qui s’font balayer à répétition
Nous sommes de ceux qui s’font assister
Des baltringues, des éclopés, des faibles
Nous sommes de ceux qui prennent des trucs pour t’nir le coup
Nous sommes de ceux qui savent pas dire non,
Qui connaissent pas la rébellion, qui soutiennent pas les regards
Nous sommes de ceux qui sont à bout
Et pourtant…
Nous sommes de ceux qui n’renoncent pas
Des chiens enragés, des teigneux, des acharnés
Nous sommes de ceux qui comptent bien devenir capables de tout encaisser
Nous sommes de ceux qui établissent des stratégies dans l’obscurité
Pour reprendre la main, jouer selon leurs propres règles et forcer le destin
Nous sommes de ceux qui en ont assez de leur propre férocité
Des requins tigres en bout de course, des voyous qui demandent pardon, des apprentis repentis
Nous sommes de ceux qui veulent à tout prix tabasser leur part d’ombre et faire taire leur sales travers
Nous sommes de ceux qui cherchent à rejoindre les rangs des lions,
Des maquisards, des résistants, des sentiments
Nous sommes de ceux qui roulent pour eux et pour leur périmètre
Nous sommes de ceux qui pissent encore dans la douche mais qui espèrent réussir un jour à pisser droit
Nous sommes de ceux qui cherchent à désarmer la mort à coup d’grenades lacrymo
Pour l’effrayer et la maintenir à distance
Nous sommes de ceux qui espèrent croiser la vie un soir, au détour d’une avenue,
Pour la séduire, la ramener et lui faire l’amour de façon brûlante
Nous sommes de ceux qui ont les yeux écarquillés en continu
Des ahuris, des ébahis qui guettent les comètes, les planètes et les épiphanies
Nous sommes de ceux qui cherchent à déterrer ce qui est enfoui
Tout ce qui est caché et qui n’demande qu’à être sorti
Nous sommes de ceux qui veulent rétablir le contact avec ceux qui sont partis trop tôt
Parce qu’ils savaient pas qu’ y avait une fin cachée
Nous sommes de ceux qui continueront à courir, comme si ils étaient poursuivis par les balles
Qui desserreront jamais les mâchoires sauf pour sortir les crocs
Il est où le bonheur ? L’Evangile proclamé lors de la fête de Tous les Saints (1er novembre) est l’Evangile des béatitudes. Promesse de bonheur qu’ont su anticiper ceux que la ferveur populaire et ecclésiale reconnaît “saints”. IL y a quelque temps, on disait qu’ils étaient les amis de Dieu, façon de dire qu’ils n’avaient rien anticipé du tout mais qu’ils avaient tout misé sur la confiance, la rencontre du Christ Jésus. Ils s’étaient rendu disponibles à l’amour fou de Dieu dans leur vie, s’étaient laissé façonnés par la présence de l’Ami Jésus. Jean-Paul II les a désigné un jour du joli nom de “témoins de l’avenir“…
Promesse de bonheur, mais pourquoi à venir?
Il est où le bonheur? Il est là, là, dans tout ce que nous vivons déjà.
Juste le voir, le percevoir, le recevoir.
J’ai fait la cour, j’ai fait mon cirque
J’attendais d’être heureux
J’ai fait le clown, c’est vrai et j’ai rien fait
Mais ça ne va pas mieux
J’ai fait du bien, j’ai fait des fautes
On fait comme on peut
J’ai fait des folies, j’ai pris des fous rires, ouais
Je croyais être heureux
Voici une version de la chanson de Christophe Maé interprétée par Mok Saïb, un jeune artiste algérien, qui donne à cette chanson des nuances et des couleurs qui manquaient à l’austère interprétation de Christophe Maé.
Il est où le bonheur (Christophe Maé), interprété par Mok Saïb
Il est où le bonheur, il est où ?
Il est où ?
Il est où le bonheur, il est où ?
Il est où ?
J’ai fait l’amour, j’ai fait la manche
J’attendais d’être heureux
J’ai fait des chansons, j’ai fait des enfants
J’ai fait au mieux
J’ai fait la gueule, j’ai fait semblant
On fait comme on peut
J’ai fait le con, c’est vrai ; j’ai fait la fête, ouais !
Je croyais être heureux
Mais, y a tous ces soirs sans potes
Quand personne sonne et ne vient
Ces dimanches soir, dans la flotte
Comme un con dans son bain
Essayant de le noyer, mais il flotte
Ce putain de chagrin
Alors, je me chante mes plus belles notes
Et ça ira mieux demain
Il est où le bonheur, il est où ?
Il est où ?
Il est où le bonheur, il est où ?
Il est où ?
Il est là le bonheur, il est là !
Il est là !
Il est là le bonheur, il est là !
Il est là !
J’ai fait la cour, j’ai fait mon cirque
J’attendais d’être heureux
J’ai fait le clown, c’est vrai et j’ai rien fait
Mais ça ne va pas mieux
J’ai fait du bien, j’ai fait des fautes
On fait comme on peut
J’ai fait des folies, j’ai pris des fous rires, ouais
Je croyais être heureux
Mais, y a tous ces soirs de Noël, où l’on sourit poliment
Pour protéger de la vie cruelle
Tous ces rires d’enfants
Et ces chaises vides qui nous rappellent
Ce que la vie nous prend
Alors, je me chante mes notes les plus belles
C’était mieux avant
Il est où le bonheur, il est où ?
Il est où ?
Il est où le bonheur, il est où ?
Il est où ?
Il est là le bonheur, il est là !
Il est là !
Il est là le bonheur, il est là !
Il est là !
C’est une bougie, le bonheur
Ris pas trop fort d’ailleurs
Tu risques de l’éteindre
On l’veut le bonheur, on l’veut, ouais !
Tout le monde veut l’atteindre
Mais il fait pas de bruit, le bonheur, non, il fait pas de bruit
Non, il n’en fait pas
C’est con le bonheur, ouais, car c’est souvent après qu’on sait qu’il était là
Il est où le bonheur, il est où ?
Il est où ?
Il est où le bonheur, il est où ?
Il est où ?
Il est là le bonheur, il est là !
Il est là !
Il est là le bonheur, il est là !
Il est là !
Mais, il est où le bonheur ?
Il est où le bonheur ?
Il est où ?
Il est où ?
Mais, il est où le bonheur ?
Mais il est là !
Le bonheur, il est là, il est là
Et il est là !
Le bonheur, il est là, il est là
—-
Source photo : Billy Eldridge
God only knows (The beach boys)
by Choir! Choir! Choir !
I may not always love you
But long as there are stars above you
You never need to doubt it
I’ll make you so sure about it
Il se peut que je ne t’aime pas pour toujours
Mais aussi longtemps qu’il y aura des étoiles au dessus de toi
Tu n’auras jamais à en douter
Je te donnerai tant de certitudes à ce sujet
God only knows what I’d be without you
Dieu seul sait ce que je deviendrais sans toi…
Dieu seul sait ce que je serais sans toi…
If you should ever leave me
Though life would still go on believe me
The world could show nothing to me
So what good would living do me
Si jamais tu devais me quitter
La vie continuerait, crois-moi
Mais le monde n’aurait plus rien à m’apporter
Alors à quoi de bien me servirait de vivre
God only knows what I’d be without you
Dieu seul sait ce que je serais sans toi
Source photo : João Gabriel Vasconcellos et Rafael Cardoso dans le film Jamais sans toi
Let me love you by Justin Bieber
Le dernier titre de Justin Bieber… Je n’y peux rien, je suis fan*. Ce gars, il a la musique dans la peau, sa musique se transforme en émotions et j’y suis hyper-réceptif. En plus, le message comme la musique s’accordent bien… Mmmm, ( soupir) comme j’aimerais pouvoir dire cela à quelqu’un qui serait prêt à le recevoir. 🙂 Oui je l’aime bien, Justin Bieber.
Laisse-moi t’aimer
N’abandonne pas, non, non, non
Je n’abandonnerai pas, non, non, non
Laisse-moi t’aimer
Let me love you
I used to believe
We were burnin’ on the edge of somethin’ beautiful
Somethin’ beautiful
Sellin’ a dream
Smoke and mirrors keep us waitin’ on a miracle
On a miracle
Say, go through the darkest of days
Heaven’s a heartbreak away
Never let you go, never let me down
Oh, it’s been a hell of a ride
Driving the edge of a knife
Never let you go, never let me down
Don’t you give up, nah-nah-nah
I won’t give up, nah-nah-nah
Let me love you
Let me love you
Don’t you give up, nah-nah-nah
I won’t give up, nah-nah-nah
Let me love you
Let me love you
Oh baby, baby
Don’t fall asleep
At the wheel, we’ve got a million miles ahead of us
Miles ahead of us
All that we need
Is a rude awakening to know we’re good enough
Know we’re good enough
Say go through the darkest of days
Heaven’s a heartbreak away
(Never let you go, never let me down)
Oh it’s been a hell of a ride
Driving the edge of a knife
Never let you go, never let me down
Don’t you give up, nah-nah-nah
I won’t give up, nah-nah-nah
Let me love you
Let me love you
Don’t you give up, nah-nah-nah
I won’t give up, nah-nah-nah
Let me love you
Let me love you
Oh baby, baby
Laisse-moi t’aimer
Je croyais
Que nous brûlions sur le bord de quelque chose de beau
Quelque chose de beau
vendant du rêve
Avec la fumée et les miroirs pour nous entretenir dans la croyance d’un tel miracle
Un tel miracle
Dis au revoir à tes jours les plus sombres
Paradis d’un chagrin lointain
Ne jamais te laisser partir, ne me laisse pas tomber
Oh ça a été un enfer sans fin
Sur le fil du rasoir
Ne jamais te laisser partir, ne me laisse pas tomber
N’abandonne pas, non, non, non
Je n’abandonnerai pas, non, non, non
Laisse-moi t’aimer
Laisse-moi t’aimer
N’abandonne pas, non, non, non
Je n’abandonnerai pas, non, non, non
Laisse-moi t’aimer
Laisse-moi t’aimer
Oh bébé, bébé…
Ne t’endors pas
Au volant, nous avons un million de kilomètres devant nous
Kilomètres devant nous
Tout ce dont nous avons besoin
c’est d’un réveil brutal pour savoir qu’on en vaut la peine
Savoir qu’on en vaut la peine
Dis au revoir à tes jours les plus sombres
Paradis d’un chagrin lointain
(Ne jamais te laisser partir, ne me laisse pas tomber)
Oh ça a été un enfer sans fin
Sur le fil du rasoir
Ne jamais te laisser partir, ne me laisse pas tomber
N’abandonne pas, non, non, non
Je n’abandonnerai pas, non, non, non
Laisse-moi t’aimer
Laisse-moi t’aimer
N’abandonne pas, non, non, non
Je n’abandonnerai pas, non, non, non
Laisse-moi t’aimer
Laisse-moi t’aimer
Oh bébé, bébé…
(*) : mais pas que de Justin…Bientôt d’autres publications musicales…dont je suis devenu fan aussi 🙂
Source photo : Prayers for Bobby