pélrinage rituel en Inde

. . . Regarder au-delà du savoir
pour embrasser l’unité.
Tout en vous apaisant, respirez la
parole vivante qui restaure la création.
Partagez le feu spirituel et laissez la
lumière mystique de Dieu vous remplir
en abondance.

En fin de compte il n’y a qu’une seule vérité,
une seule réalité, pure et sacrée :
Que le pouvoir de l’amour imprègnera
et surpassera toutes choses.
Nous nous reposerons dans un accomplissement parfait
qui sera émerveillement.

Nous ne sommes pas seuls, nous sommes dans
le déroulement même de la vie mystique.
Nous ne pouvons être heureux que pour autant que
la gentillesse et la vie qui circulent à l’intérieur,
illuminent l’extérieur.

Les mots sont des ombres ; les actes naissent
de la vraie compassion et de l’amour.
Une vérité reçue dans le calme que nous partageons
dans les moments au-delà du temps,
touches fugaces d’une ultime
étreinte totale.

Au cœur de tout cela, se trouve le plus
sacré et le plus simple de tous les mystères :
Nous sommes aimés, purement
et simplement.

 

 

Extrait d’un poème sanscrit âgé de 5 000 ans,  traduit en anglais par Michael Meehan, SJ et publié dans
Mysticism and the New Age: Christic Consciousness in the New Creation by George A. Maloney, SJ (Alba House, 1991),  et cité par Michael J. Bayly sur son blog thewildreed.

Source photo : pèlerinage rituel en Inde via case-des-hommes

Regard

Qu’y-a-t-il dans le regard de l’homme ?

Cette profondeur,
Cette étincelle parfois,
Qui permet de contempler sa beauté.

Sa beauté,…ma beauté,
Comme une promesse.

La plupart du temps,
Les yeux sont comme éteints, inexpressifs,
Et c’est le reste du visage qui s’exprime.

Passions du moment,
Emotions qui passent,
Peurs et ardeurs,
Crispations et fixations.

Et pourtant…
Au fond des yeux, il y a encore cette lueur.
Elle est d’ailleurs et elle est d’ici.
Elle est toi, comme dormante à toi-même,
Et elle me réveille, moi.

Et pourtant, je voudrais te la rendre, mon ami
Car elle est toi, elle vient de toi
Elle est part de toi indestructible.

Quel est donc ce mystère,
Par lequel tu me révèles à moi-même
Sans t’en apercevoir ?

Tu réveilles le feu en moi
Le nourrit, l’embrase,
Pour toi et les autres êtres,
Et ne t’en aperçois point,
Ou n’en es pas touché.

Quel est donc ce mystère ?
Pourquoi, comment, suis-je touché
Par cette beauté qui me réveille
Et qui n’est pas de moi ?

Voilà la suite du mystère :
Je suis incapable de produire en toi
La beauté que tu produis en moi.

Pourquoi, pourquoi ?
Je voudrais tellement que tu connaisses,
Toi aussi, cette promesse d’éternité.

Pas le moment,
Ou seulement pour moi,
Ou… quoi ?
Il faut accepter de ne pas savoir parfois.

Dans ton regard,
Au-delà, tout au fond,
Très loin, en toi,
Cette promesse d’éternité.

Zabulon– 10/11/2014

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Tes cheveux sont des rayons de miel,

Tes yeux,

la douceur des réveils.

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Ton regard,

un clin d’oeil du soleil,

Et tes traits,

une pure merveille

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Tes épaules graciles

et ton torse fragile

Candeur d’un horizon

Offert en tentation.

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Ton bras gauche posé sur ton ventre effilé,

Comme pour séparer désir et volupté,

Invite à goûter délice et suavité

Qui naît du velouté

du rieur pré livré.

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Et quand l’intimité à mes yeux tu dévoiles

offrant la nudité de ton corps plein d’étoiles,

L’ivresse de mon âme fascinée

porte mon coeur à l’extase embrasée !

 

 

[Source : Loquito / http://anotherdaylight.wordpress.com]