Et s’il s’avère que je passe
par toi
pour me trouver, moi,
c’est qu’il y a en toi
quelque chose de moi
que le soi, l’être universel,
a probablement déposé là,
quelque chose de commun
qui nous met chacun sur notre route,
– peut-être la même.
Pour un soir, un jour, pour la vie,
voilà de l’eau et du pain,
voilà de la substance, de l’esprit,
pour continuer chacun son chemin.
C’est un peu comme une carte au trésor.
Tu cherches, tu trouves, tu t’extasies,
tu partages ou tu gardes pour toi.
Tu t’ouvres à toi-même,
et l’autre est là
qui s’ouvre à lui-même aussi
peut-être.
Un jour,
j’ai rencontré celui qui m’a éveillé
à l’amour.
Il m’a laissé aller,
Il a pris son propre chemin.
Mais, quelque que part en moi,
il s’est créé un espace
que rien d’autre n’a pu combler depuis.
Le lieu de notre rencontre,
le lieu où se rencontrer soi
et rencontrer l’autre
sont la même chose.
Un espace qui reste ouvert.
Tant mieux si d’autres en profitent.
Mais toi, l’ami qui a ouvert cet espace,
tu y es éternellement
le bienvenu.
Z – 20/05 et 31/05/2024
(Ce texte prolonge le précédent).
Photo : Carlos Santollala et John Tuite photographiés par Ruben Tomas dans le magazine Behind the blinds (août 2015).
Merci pour ces poèmes.
Merci pour ces espaces de re-création.
Merci pour ces respirations inspirées.
Merci pour ces instants de rencontres intérieures.
david