sage-nudien

La vie va te casser. Personne ne peut t’en protéger, et vivre seul n’aidera pas, car la solitude aussi te brisera avec sa nostalgie. Il te faut Aimer. Il te faut ressentir. C’est pour cela que tu es sur terre. Tu es ici pour risquer ton coeur. Tu es ici pour être englouti. Et quand il t’arrivera d’être cassé, ou trahi, ou quitté, ou blessé ou effleuré par la mort, assieds toi sous un pommier et écoute les pommes tomber et s’entasser autour de toi, gaspillant leur douceur.

Dis toi que tu en as goûté autant que tu le pouvais.

 

Louise Erdrich, romancière américaine

 

 

ecoute-les-pommes-tomber

Source photos : Sage-nudien par Julien Wolga et le jardin d’Olivier

 

chute

J’ai pardonné des erreurs presque impardonnables,
j’ai essayé de remplacer des personnes irremplaçables
et oublier des personnes inoubliables.
J’ai agi par impulsion,
j’ai été déçu par des gens que j’en croyais incapables,
mais j’ai déçu des gens aussi.

J’ai tenu quelqu’un dans mes bras pour le protéger
J’ai ri quand il ne fallait pas
Je me suis fait des amis éternels
J’ai aimé et l’ai été en retour,
mais j’ai aussi été repoussé
J’ai été aimé et je n’ai pas su aimer

J’ai crié et sauté de tant de joies,
j’ai vécu d’amour et fait des promesses éternelles,
mais je me suis brisé le coeur, tant de fois !

J’ai pleuré en écoutant de la musique ou en regardant des photos
J’ai téléphoné juste pour entendre une voix,
je suis déjà tombé amoureux d’un sourire

J’ai déjà cru mourir par tant de nostalgie et,
J’ai eu peur de perdre quelqu’un de très spécial,
que j’ai fini par perdre ;
Mais j’ai survécu !

Et je vis encore ! Et la vie, je ne m’en passe pas …
Et toi non plus tu ne devrais pas t’en passer.
Vis !!!

Ce qui est vraiment bon, c’est de se battre avec persuasion,
embrasser la vie et vivre avec passion,
perdre avec classe et vaincre en osant,
parce que le monde appartient à celui qui ose

Et la vie est beaucoup trop
pour être insignifiante !

Charlie Chaplin

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Un jour mon père — oui, m’a dit,
« Fils, ne la laisse pas échapper »
Il m’a pris dans ses bras, je l’ai entendu dire :

“Quand tu vieillis
Ton cœur sauvage vivra des jours du temps où tu étais plus jeune,
Pense à moi si jamais tu as peur. »

Il a dit, “un jour tu quitteras ce monde
Alors, vis une vie dont tu rappelleras. “
C’est ce que mon père m’a dit quand je n’étais qu’un enfant
Ce sont les nuits qui ne meurent jamais
C’est ce que mon père m’a dit.

Quand les nuages orageux commencent à t’envahir
Allume un feu qu’ils ne peuvent pas éteindre
Grave ton nom sur ces étoiles brillantes
Il a dit, « Avance toujours plus loin
Ne renonce pas à cette vie qui est la tienne
Je te conduirai où que tu sois.”

One day my father—he told me,
“Son, don’t let it slip away”
He took me in his arms, I heard him say,

“When you get older
Your wild heart will live for younger days
Think of me if ever you’re afraid.”

He said, “One day you’ll leave this world behind
So live a life you will remember.”
My father told me when I was just a child
These are the nights that never die
My father told me

When thunder clouds start pouring down
Light a fire they can’t put out
Carve your name into those shining stars
He said, “Go venture far beyond the shores.
Don’t forsake this life of yours.
I’ll guide you home no matter where you are.”
Source des paroles originales en anglais de Avicii, “The nights”, ici

photos : Matt Meola, roi du surf

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