saint Sébastien

Parmi  TOUS les SAINTS, saint Sébastien tient une place particulière pour les personnes homosensibles.

 

Est-ce dû à l’ affection que lui vouent les empereurs Dioclétien et Maximien Hercule ?

Est-ce dû à son engagement comme militaire pour soutenir la foi des  premiers chrétiens ?

Est-ce dû à son courage, percé de flèche  et laissé pour mort, après avoir été dénoncé  pour être chrétien et lâché par ses amis empereurs?

Est-ce dû à sa ténacité pour revenir  peu de temps après et reprocher à ses amis la persécution des chrétiens ?

Est-ce dû à son martyr, fouetté (de verges !) jusqu’à la mort ?

Est-ce dû à l’iconographie qui le représente de manière continue, demi-nu, offrant son corps, jeune et imberbe aux coups d’un adversaire incapable de l’aimer et de respecter sa différence ( chrétienne)?

Très tôt, Saint Sébastien a été comparé à Apollon, le dieu archer, protecteur de la peste.

Soldat percé de flèches, à la beauté offensée par des iconoclastes qui ne comprennent rien à l’amour qui sauve le monde…

 

Saint Sébastien, on ne  le sait pas assez est le 3ème saint patron de Rome, après Saint Pierre et Saint Paul.

Etonnant non?

 

En fait, ce n’est que depuis la Renaissance qu’il est représenté jeune, imberbe et presque nu, devenant, une sorte d’égérie homo-érotique, aujourd’hui largement reprise dans les milieux gays.

 

Voici un extrait de Wikipédia, commentant le portrait de Saint Sébastien par Pietro Perugino :

 

Saint Sébastien de Pietro Perugino
Au XVe siècle, les représentations artistiques de saint Sébastien évoluent considérablement, le faisant passer d’homme d’âge mur barbu et constellé de flèches à adolescent musclé au corps presque intact. Des peintres comme Le Sodoma, Le Pérugin ou Amico Aspertini font ainsi le choix de montrer le jeune martyr sous des traits presque féminins, quasiment nu et avec un corps tendrement sculpté. Pour de nombreux critiques d’art, qui font une lecture homoérotiques du saint Sébastien du Cinquecento, les flèches qui hérissent son corps apparaissent alors comme des symboles phalliques ou des instruments sadomasochistes plutôt que comme de simples armes. Quant au drap qui recouvre ses parties génitales, il sert moins à les cacher qu’à suggérer au spectateur la présence d’un pénis (très) bien proportionné (voir image ci-contre).

[source images  : Saint Sebastien par Rick Herold, trouvé sur l’excellent blog aujourd’hui disparu lesdiagonalesdutemps.com mais également ici : leopoldest.blogspot.com et San Sébastien de Pietro Perugino sur wikipedia]

Vu également cet excellent site qui propose plusieurs centaines de reproductions de saint Sébastien :saint-sebastien.net