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Tes cheveux sont des rayons de miel,

Tes yeux,

la douceur des réveils.

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Ton regard,

un clin d’oeil du soleil,

Et tes traits,

une pure merveille

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Tes épaules graciles

et ton torse fragile

Candeur d’un horizon

Offert en tentation.

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Ton bras gauche posé sur ton ventre effilé,

Comme pour séparer désir et volupté,

Invite à goûter délice et suavité

Qui naît du velouté

du rieur pré livré.

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Et quand l’intimité à mes yeux tu dévoiles

offrant la nudité de ton corps plein d’étoiles,

L’ivresse de mon âme fascinée

porte mon coeur à l’extase embrasée !

 

 

[Source : Loquito / http://anotherdaylight.wordpress.com]

toiquisais
TÚ que sabes tantas cosas,
Dime por qué vuela el pájaro;
Por qué crecen las espigas;
Por qué reverdece el árbol.
Por qué se alumbran de flores
En primavera los prados.
Por qué no se calla el mar.
Por qué se apagan los astros.
Por qué es sonoro el silencio
En la soledad del campo:
Y el agua corre a esconderse
Entre su risa y su llanto.
Por qué el viento aviva el fuego
Cuando no puede apagarlo.
Por qué el corazón se duerme
Si el alma sigue soñando.
TOI qui sais tant de choses,
Dis-moi pourquoi s’envole l’oiseau;
Pourquoi poussent les épines;
Pourquoi reverdit l’arbre.
Pourquoi s’illuminent de fleurs
Les prés, au printemps.
Pourquoi l’océan ne se tait jamais.
Pourquoi les étoiles ne s’éteignent pas.
Pourquoi le silence est bruyant
dans la solitude de la campagne:
Et l’eau qui courre se cacher,
entre ses rires et ses pleurs.
Pourquoi le vent avive le feu
quand il ne peut l’éteindre.
Pourquoi le coeur s’endort
Quand l’âme continue de rêver.
JOSÉ BERGAMÍN
[source photo : http://gawker.com]

4 boules

Si demain, après ta victoire de cette nuit, te contemplant nu dans ton miroir, tu te découvrais une seconde paire de testicules, que ton cœur ne se gonfle pas d’orgueil, ô mon fils, c’est tout simplement que tu es en train de te faire enculer.

Daniel Pennac ; La fée carabine (1987)

 

pas forcément !

 

[source photo :  fratmen.com via http://olivier75.erog.fr]

J’étouffe dans la ville.
Trop de faux-semblants et d’apparences,
trop de masques parfois inconscients.

J’aspire à être vrai,
Je voudrais ôter tout vêtement,
toute apparence, tout masque,
moi aussi.

Me retrouver nu comme un ver,
sans crainte du ridicule,
Oui, nu comme un ver,
Et vivre
une expérience de révélation,
d’explosion et de vie et de joie.

Je suis vivant, je suis vivant!
Tous les faux-semblants n’ont pas pu m’atteindre.
Je suis vivant,
nu mais vivant !

 

Zabulon

Photo : Sculpture de Anthony Groomley à Hong Kong