Thomas

 

Ami,
Comment es-tu donc guérisseur ?

Ta présence est un baume dans ma vie,
Elle ouvre des espaces,
Déplace des frontières,
Et tout cela sans mots.

Je touche ton corps
Et c’est toi qui me touches sans gestes.
Je touche ton cœur
Et mon cœur s’embrase, se dilate, s’agrandit.
Je scrute ton regard
Et tes yeux me renvoient à mes profondeurs.
Je goûte ton sourire
Et tu l’agrandis encore pour moi.

Waouh,
Cette présence, là , tout à coup,
Entre nous, hors de nous…
Waouh,
Que fais-tu, mon ami,
Que fais-tu ?

Bien aimé de Dieu,
Petit envoyé du ciel,
Comment es-tu donc guérisseur ?

Zabulon

toucher)

hasard

 

Il dépend de celui qui passe
Que je sois tombe ou trésor,
Que je parle ou me taise.
Ceci ne tient qu’à toi,
Ami n’entre pas sans désir.

Paul Valéry

principe-d-dincertitude

“Le monde a l’échelle de l’atome n’a pas de détermination semblable à celle qu’il possède en physique classique; à notre échelle.Nous n’atteindrons jamais le fond des choses puisque les choses n’ont pas de fond.

Jérôme Ferrari, à propos de Werner Heisenberg, découvreur  du “principe d’incertitude”.

 

Ce principe se traduit par une formule mathématique simple:
(ΔV.ΔX = constante)
où V est la vitesse d’une particule et X sa position.
L’équation postule qu’on ne peut pas connaître en même temps
la vitesse et la position.
C’est soit l’un, soit l’autre.

Ce que Jérôme Ferrari résume en cette belle phrase :
Nous n’atteindrons jamais le fond des choses puisque les choses n’ont pas de fond.

Alors, je pense à toutes ces fois où nous avions le coeur brûlant,
mais c’est après que nous nous en rendons compte,
toutes ces fois où le Seigneur passe en nos vies
et c’est après que nous pouvons lui rendre grâce,
toutes ces fois où l’on croit l’atteindre, le rejoindre,
et il nous échappe, encore là mais déjà ailleurs, plus loin.

Et si la physique quantique s’appliquait également à la spiritualité ?
Je suis là, tu es là-bas, je ne sais pas où.
Tu es là, j’y suis aussi mais sans le savoir.

Valse des présences, valse des désirs,
toujours ensemble,
toujours reliés,
toujours en mouvement,
jamais au même endroit,
mais on avance.

– Pas dangereux pour la foi,
ce principe d’incertitude.

Zabulon

Pedro Meca, compagnon de route des mendiants

Le P. Pedro Meca, dominicain espagnol, co-fondateur de l’association “Les compagnons de la nuit”

 

 

« Même si je ne peux rien faire, je suis là.
Sans ressource, ni pouvoir.
Ma foi me dit que Dieu aime chacun.

S’il aime chacun,
c’est qu’il voit en lui
quelque chose de beau et d’aimable.

Alors j’essaie de voir ce qu’il y a de beau
en celui qui est en face de moi,
démoli par l’alcool, la drogue, les échecs.

Ça peut prendre longtemps. »

Simple hommage au Père Pedro Meca, décédé cette nuit.
Il était le compagnon de route des mendiants et sans domicile fixe.
Ses amis ne liront probablement pas cette page.
A vrai dire ses amis, pour beaucoup, s’en sont allés avant lui.

Je le disais : simple hommage, à un homme de Dieu.

 

Source citation et photo : La Croix

Feeling the strain of looming exams

pas-peur

 Je n’ai pas peur des hommes, dans un homme, il y a toujours l’humain
et derrière l’humain, cherche bien, tu trouveras l’enfant…
cherche bien dans leur oeil, la trace d’innocence qui pétille et qui danse
Je n’ai plus peur du ciel, si j’y monte avec toi…
Je n’ai plus peur des gens, je suis tellement moi lorsque tu restes là
Si j’ai peur d’une chose,mon amour, c’est de te perdre un jour…

 

 

Daran – pas peur

Je n’ai pas peur des hommes.
Tu m’as dit dans un homme
il y a toujours l’humain,
et puis derrière l’humain,
cherche bien…

Tu trouveras l’enfant,
il y en a toujours un,
même chez les plus méchants,
même chez les plus mesquins.

Cherche bien dans leur oeil
la trace d’innocence,
qui pétille et qui danse,
cachée derrière l’orgueil, la fraîcheur,

la lumière qui les pousse
à ouvrir des fenêtres,
et à pousser les portes
vers le creux de leur être.

Si j’ai peur d’une chose, mon amour,
c’est de te perdre un jour
si j’ai peur de quelqu’un
je suppose que tu le connais bien.

Alors protège-moi de moi,
protège moi toujours,
enveloppe moi dans du papier bulle
et ne m’expédie pas.

Je n’ai plus peur des coups,
j’en reçois quelques uns;
d’autres en ont pris beaucoup,
ils encaissent très bien, et debout.

Je ne crains pas mes larmes,
dans tes yeux je les verse,
et je reprends mon coeur,
ce n’était qu’une averse

pas-peur-2

Je n’ai plus peur du ciel
si j’y monte avec toi,
Il me pousse des ailes
et le noeud de tes bras s’y emmêle.

Je n’ai plus peur des gens.
Ils sont beaucoup les gens,
mais je suis tellement moi
lorsque tu restes là

Si j’ai peur d’une chose, mon amour,
c’est de te perdre un jour
si j’ai peur de quelqu’un
je suppose que tu le connais bien.

Alors protège-moi de moi
protège moi toujours
enveloppe moi dans du papier bulle
et ne m’expédie pas.

et ne m’expédie pas,

et ne m’expédie pas…

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